L'économie intelligente produit un flux constant et exponentiellement croissant de données. Dans un futur très proche et quelle que soit l'activité de l'entreprise, il sera nécessaire d'être phase avec la révolution IoT au risque de disparaitre.
Nouveaux besoins, nouveaux usages, nouveaux métiers et nouvelles compétences tendent le marché du travail et menacent les entreprises françaises de se faire distancer par la concurrence internationale. C'est ce défi que la prestigieuse Ecole polytechnique adresse en proposant une formation consacrée aux objets connectés.
“Data is the new oil.”
Cette phrase de Clive Humby est devenue célèbre. Selon une étude de l'IDC, en 2020 le volume de données atteindra 44 zettabytes (10 puissance 21 octets), dont une part significative proviendra de l'internet des objets. Selon ce même rapport, les objets connectés auront un impact direct sur le volume de données utiles, c'est-à-dire, des données qui peuvent être analysées. En 2013 on considérait comme utiles seulement 22 % des données, dont moins de 5 % ont été analysées. En 2020 se seront plus de 35 % de données pourront être considérées comme utiles et qu'il faudra exploiter comme le nouvel or de ce nouveau monde digital, ressource renouvelable et précieuse, génératrice de valeurs.
C'est dans ce contexte de disruptions radicales et de changements de paradigmes que se cristallisent les enjeux matériels, logiciels et « business intelligence » de la révolution des objets. Cette chaine de valeur renouvelée appelle de nouvelles compétences, notamment sur le « hardware engineering » délaissé par une génération de geek logiciels issues de la folie internet et mobile. Il faut également de nouveau combler un trou dans la pyramide des compétences hardware laissé par trente ans de désindustrialisation en France. C'est pourtant précisément dans l'hexagone que se concentre une très large part de l'effervescence IoT. La Frenchtech héberge en son sein de possibles licornes comme Withings ou Netatmo, qui appellent un effort particulier de l'état pour maintenir les bureaux d'études ou, rêvons un peu, reconstruire les chaines de production en France.
Au-delà, pour l'ensemble du vivier des ingénieurs nationaux, de nouvelles opportunités entrepreneuriales se dessinent sous réserve de pouvoir comprendre et faire sien les nouvelles techniques et enjeux liés à l'interactivité, l'interopérabilité, les capacités de stockage et de calcul, aux vitesses d'échanges de données ou, last but not least, la sureté et la sécurité. Pour accompagner ce virage numérique l'Ecole polytechnique propose une formation certifiante « Internet of Things/Objets connectés ».
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X-polytechnique: formation large, mais ciblée
Cette formation s'adresse aux développeurs, intégrateurs systèmes, ingénieurs de tous les horizons qui, à la fin de la formation, seront capables de créer de nouveaux objets intelligents adossés aux nouveaux protocoles. Le programme est également adapté aux chefs de produits ou chefs de projets techniques, impliqués dans le pilotage de la conception des objets.
Contrairement à d'autres écoles proposant des programmes généralement consacrés à une seule technologie ou un seul aspect de cette industrie naissante, le programme de l'X, tout en restant ciblé, offre une couverture très large de toutes les technologies. Il apporte les clés et les outils pour satisfaire les besoins des entreprises quant à la collecte, à l'acheminement et au traitement des données.
« Je dis souvent que je fais de la plomberie de l'internet, – remarque le responsable du programme académique Thomas Clausen. – Les objets connectés comblent le fossé entre le monde réel et la recherche sur internet. Ils permettent de capter les informations sur l'environnement et les acheminer par des « tuyaux ». Ces données sont précieuses, car elles ne circulent pas ailleurs. Prenez l'exemple de mon grand-père de 92 ans. Il adore le barbecue. Il sait tout sur le barbecue, il possède une collection impressionnante d'accessoires de barbecue les plus farfelus et peut vous en parler pendant des heures. Pourtant il n'a jamais touché à internet. Mais imaginez que vous adorez faire du barbecue et vous invitez régulièrement vos amis pour partager votre passion avec vous.
Si vous possédiez un modèle de barbecue connecté, il capterait des informations sur la fréquence de son utilisation, la température à laquelle vous préférez cuire la viande, sur la durée de la cuisson etc. Ces informations peuvent être mises à disposition des fabricants des barbecues qui les utiliseront pour améliorer leurs produits et leur marketing pour vous proposer de nouveaux modèles. De l'autre côté, ces informations inciteront les organismes de santé à vous proposer de faire plus souvent le dépistage de cancer, car la viande grillée est cancérigène. Et des spécialistes de cuisine vous proposeront de nouvelles idées de recettes. C'est aussi cela, la révolution de l'internet des objets : une compréhension du monde rendue possible par les données. »
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Les technologies permettant de faire circuler des informations entre les objets ont été créées il y a 3-4 ans à peine, mais avec l'augmentation du volume des données, ces technologies atteignent aujourd'hui très vite leurs limites. Les calculs sur des nombres et des ensembles de nombres de plus en plus grands sont de plus en plus longs. Pour pouvoir faire ces calculs, y compris dans les objets connectés mêmes et entre eux, de nouveaux algorithmes, une bonne architecture et des protocoles adaptés sont nécessaires. Les élèves apprendront à maitriser les outils nécessaires pour appréhender et construire les objets et leur infrastructure.
La formation est organisée autour de 9 modules de deux jours (vendredi et samedi) entre mars et juin. Elle donnera une bonne vision des usages, des opportunités, des contraintes et des limites de ces technologies. A la fin du programme les participants auront l'occasion de tester leurs nouvelles compétences en travaillant sur un vrai projet.
Polytechnique créée en 1794 sous la convention invite aujourd'hui la France des ingénieurs à rentrer dans une autre révolution celle de l'internet des objets, peut-être tout aussi fondatrice. C'est, en effet, un autre siècle des lumières qui s'ouvre à nous, le siècle des objets.
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Début de la session : 18 mars 2016
Date limite du dépôt des candidatures : 29 février 2016
Durée : 16 jours de cours + certification
Langue : Anglais
Prix : nous contacter
Lien général : exed.polytechnique.edu
Lien vers la formation : exed.polytechnique.edu/formations/objets-connectes
Proposé par ÉCOLE POLYTECHNIQUE EXECUTIVE EDUCATION
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