Le droit européen vient de déclarer, dans le cadre de la révision de la Convention de Vienne, que les voitures autonomes seront désormais autorisées sur les routes, afin de prévoir un futur connecté.
Nous n'avons jamais été aussi proches de la démocratisation de la voiture connectée. En effet, presque la moitié des acheteurs réguliers de voitures seraient attirés par le fait de pouvoir conduire sans les mains et bénéficier d'une connexion à Internet partout où ils se trouvent. Niveau marché IoT, la voiture connectée pourrait être un produit phare d'ici quelques années. Ces voitures autonomes promettent des retombées économiques intéressantes, et représentent une technologie perfectible sur de nombreuses décennies.
« Les systèmes de conduite automatisée seront explicitement autorisés sur les routes, à condition qu'ils soient conformes aux règlements des Nations Unies sur les véhicules ou qu'ils puissent être contrôlés, voir désactivés par le conducteur ».
C'est ce qu'annonçait la commission économique des Nations Unies pour l'Europe, mercredi 23 mars, dans le cadre de la révision de la Convention de Vienne. L'ONU évoquera, dans un second temps, les systèmes autorisés. Il s'agit de systèmes pour le maintenir la trajectoire, les fonctions d'assistance au stationnement et la fonction pilotage automatique.
Cette acceptation de la voiture autonome devrait faire avancer les réglementations sur la limite de vitesse en pilotage automatique. Selon le règlement No. 79 de l'ONU, ces véhicules sont limités à 10 km/h, mais cette réglementation devrait bouger d'ici 2017. En effet, de nombreux pays ont déjà pris des initiatives quant aux voitures autonomes. Dans un cadre spécial, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni ou la Suède (Volvo se prépare à déployer une centaine de véhicules à Göteborg) ont déjà autorisé les essais de voitures connectées sur route ouverte ou sur autoroute.
Un système de freinage automatique pour réduire la mortalité sur les routes
D'ici 2022, les constructeurs prévoient également de développer un standard de système de freinage d'urgence automatique, déjà en place sur certains véhicules haut de gamme. Le pilotage automatique est déjà effectif sur les voitures de la marque Tesla, la Google Car, ainsi qu'à partir de nombreux prototypes d'équipementiers. D'autres constructeurs allemands comme Mercedes, Audi et BMW proposent déjà des solutions semi-automatiques de pilotage en dessous de 50 km/h. PSA et Renault se sont également penché sur la question, en étant encore au stade de l'essai sur leurs modèles.
Une chose est sûre, les gouvernements se mobilisent pour étudier la question de l'IoT sur nos routes dans les années à venir. Ils y voient un moyen de limiter le nombre de morts, toujours plus important, dans des accidents de la route.
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