L'équipementier Cisco et le Centre d'études supérieures industrielles (CESI) ont inauguré une chaire universitaire : « Industrie et services de demain ». Ce n'est pas la première chaire à être créée avec l'équipementier américain.
Une formation d'actualité
L'objectif de cette chaire annoncée le 23 février est, selon Cisco et le CESI, de former des profils qualifiés dans les objets connectés et répondre à la demande de compétences des entreprises. Les objets connectés étant de plus en plus nombreux et répandus, au point de faire partie de notre quotidien, former des personnes qualifiées et familières avec cet univers est l'un des défis rempli par les objets connectés.
La chaire « industrie et services de demain » sera divisée en deux volets : le premier sera axé sur la la formation, le leadership et la conduite du changement, ainsi que les réseaux électriques intelligents et les TIC dans l'enseignement. Le second volet sera axé sur la recherche concernant l'écosystème industriel, avec trois domaines: l'usine du futur, le bâtiment intelligent et la ville connectée. Robert Vassoyan, le directeur général de Cisco France, avait notamment déclaré: « Le rythme des évolutions technologies s'accélérant, il est indispensable de renforcer les passerelles entre le monde industriel et celui de l'enseignement. Les questions en jeu : la productivité, la compétitivité et l'attractivité de notre pays ».
Ce n'est pas la première fois que la filiale française de Cisco inaugure une chaire. Le 18 septembre 2014 avait été annoncé le parrainage d'une chaire internationale de l'Ecole Polytechnique dédiée à l'Internet des objets.
Une transformation de la formation universitaire ?
Selon l'équipementier réseau américaine Cisco, 50 milliards d'appareils seront connectés en 2020. Ils sont à peine 10 milliards aujourd'hui. En plus de l'augmentation des objets connectés, on observe également la part de plus en plus grande des robots dans le monde du travail (selon le cabinet Gartner, d'ici 2025, un tiers des emplois mondiaux devraient être occupés par des robots et autres logiciels). Vincent Cohas, le directeur général du CESI, observait que « Avec la transformation numérique, on observe un double phénomène de destruction et de création d'emplois« . Et aucun secteur ne devrait être épargné, de l'agriculture à l'industrie jusqu'aux postes décisionnaires.
Il est donc vital pour les acteurs de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieure de s'adapter rapidement à cette nouvelle donne, et aux employeurs de multiplier les formations de reconversion, comme l'a intelligemment fait le Japon, qui a une décennie d'avance sur le reste du monde dans l'utilisation des robots. Car les objets connectés et les robots ne vont pas changer que notre quotidien, mais aussi changer le monde du travail tel que nous le connaissons.
source: silicon.fr
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