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Vêtements connectés, le futur des wearables ?

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Le temps de bracelets connectés sera-t-il révolu dans quelques années ? Quand on regarde l'évolution rapide de nouveaux wearables comme les vêtements de sport intelligents et les lunettes connectées, on constate que de nouveaux projets pourraient être encore plus efficaces que les bracelets.

Quand on parle de wearables, on évoque souvent les bracelets connectés avec les trackers d'activité Fitbit en tête du ainsi qu' avec la montée en flèche de ses montres connectées. Les experts et les startups l'ont bien compris, le wearable ne s'arrêtera pas aux bracelets. L' est en train de travailler à intégrer des capteurs dans les vêtements, de la tête aux pieds.

Les vêtements intelligents pour sportifs en première ligne

Seulement quelques personnes bien informées et gravitant autour du monde du luxe et de la mode, le vêtement connecté est encore un secteur fourre-tout où l'on parle beaucoup de nouveautés, mais où aucun produit n'est encore entre les mains du grand public. Pourtant, le textile peut facilement intégrer des capteurs connectés à des smartphones pour de relayer des données sur la vie de l'utilisateur, sa condition physique ou encore sa santé. En effet, avant de pouvoir acheter des vêtements connectés pour la vie de tous les jours, les sportifs en bénéficieront en premier.

La startup Sensoria a lancé des chaussettes de course bien plus pratiques à porter qu'un trackers d'activité au poignet. Des capteurs de pression qui mesurent le rythme, la distance et le temps ont été intégrés dans chaque chaussette. Comme la plupart des trackers d'activité, les données récoltées permettent de créer des conseils personnalisés sur la façon d'améliorer vos performances et éviter les blessures.

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La société Athos va encore plus loin en proposant une tenue complète permettant de déterminer lequel de vos muscles est en train de travailler. Une solution utile pour les personnes souhaitant travailler un muscle en particulier lors de leurs séances d'entrainement.

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L'autonomie des batteries comme enjeu principal

En partie, on doit ce type de capteurs à la société néo-zélandaise StretchSense. Fondée en 2012, StretchSense est une extension du Biometics Lab de l'Auckland Bioengineering Institute. L' a développé une gamme de capteurs souples permettant de mesurer la pression, l'étirement, le pliage et le cisaillement, pouvant être intégrés à n'importe quel tissu. La startup a récemment reçu un financement de la part de StartToday, le propriétaire du plus grand détaillant japonais Zozotown. StretchSense fournit déjà ses capteurs à plus de 200 partenaires en phase de R&D dans plus de 28 pays à travers le monde. Ce partenariat pourrait aider à l'intégration de capteurs dans davantage de vêtements et les rendre accessibles à un public plus large.

Ce partenariat avec StartToday permettrait à l'entreprise de tirer parti des 100 milliards de dollars disponibles sur le marché du retail et de l'e-commerce japonais. Se placant comme une alternative à tout les autres concepts de wearables, StrechSense promet également de fournir une solution au problème majeur des wearables : l'alimentation. Les batteries des bracelets connectés sont limitées à cause de la taille de l'appareil, ce qui limite l'autonomie et le nombre de fonctionnalités disponibles. Pour StretchSense, les wearables alimentés par l'énergie du corps, qu'elle soit cinétique ou thermique, serait la solution idéale. Cela pourrait entraîner le développement de dispositifs intégrés aux vêtements ne nécessitant ni recharge, ni remplacement.

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A l'avenir, certains vêtements intelligents pourraient également servir à payer. La marque Lyle & Scott a d'ailleurs annoncé une veste avec laquelle l'utilisateur pourrait régler ses achats. a également lancé un costume ayant la fonction NFC (Communication en champ proche), mais qui fonctionne seulement avec le smartphone Galaxy.

Avant que le grand public trouve une utilité aux vêtements connectés, ils devront être semblables à des vêtements de tous les jours. Normalement, cela ne devrait rien changer puisque les capteurs peuvent désormais être intégrés au tissu. Seul le prix devrait différencier les vêtements connectés des vêtements normaux, en attendant la chute du prix des capteurs.

Selon Florian Miguet, CEO de la startup Clim8, « Avec l'évolution des technologies, nous pouvons intégrer des capteurs minuscules dans les tissus. Quasiment invisibles, ils peuvent facilement analyser notre corps avec précision et interagir avec différents outils numériques. Vous pourrez savoir en permanence où et comment réguler la température de votre corps, par exemple ».

Pour conclure, on se rend compte que les types de vêtements étant le plus proche d'être adoptés par l'utilisateur sont les plus fonctionnels, loin des vêtements que nous avons l'habitude de porter. La section du projet Aura de Google est en train de travailler sur une deuxième version de verres pour les Google Glass. Également, l'entreprise spécialisée dans les wearables APX Labs a observé l'adoption massive des verres intelligents dans le milieu du travail et souhaite désormais se focaliser sur les vêtements intelligents pour les travailleurs.

L'ère des vêtements connectés viendra lorsque les beacons et le e-paiement seront des pratiques courantes. En attendant, les bracelets connectés restent les wearables les plus répandus.

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