Selon Goldman Sachs et BI Intelligence, l'augmentation du nombre d'objets connectés est fortement liée à la baisse des coûts des capteurs d'ici 2020.
Décidément l'année 2020 est fortement attendue par les analystes. L'IoT est le sujet d'un grand nombre d'analyse plus ou moins pertinente. Celle d'aujourd'hui, on l'a doit à Goldman Sachs et BI Intelligence . Le cabinet d'étude prévoit une baisse progressive des prix des capteurs utilisés dans les objets connectés.
En 2004, le coût moyen d'un de ces composants était de 1,50 dollar. Il tomberait à 0,30 dollar d'ici 2020. Cela aurait forcément un effet sur le nombre d'objets connectés qui grimperait à 34 milliards d'unités en 2020. Malheureusement le cabinet d'étude ne détaille pas cet aspect et parle d'un prix moyen du composant. Or, un capteur cardiaque n'a pas le même coût qu'un capteur haptique ou qu'un capteur de température. Chaque humain sur terre posséderait alors en moyenne 4 appareils. Une extrapolation qui n'est pas forcément nécessaire, puisque peu indicative.
En revanche, comparer l'indicateur global est plus intéressant. Selon Cisco, 50 milliards d'objets seront connectés en 2020. IDC a lui une estimation plus proche de celle faite par Goldman Sachs : 30 milliards d'objets seront connectés entre 2015 et 2020. Les deux « visions du futur » se rapprochent : sans aligner les résultats les uns sur les autres, les analystes semblent tomber d'accord sur cette estimation.
Les investissements principalement destinés aux grands groupes
Dans cette foire de chiffres en tout genre, une autre donnée ressort. 6 trillions de dollars seront investis dans ce secteur entre 2015 et 2020. Ces financements seront principalement conduits au sein des entreprises et des gouvernements. La troisième tendance concerne le grand public. Selon ce graphique, la véritable poussée de croissance aura lieu entre 2017 et 2018 quand la moitié de la population terrienne sera connectée.
Encore une fois, l'analyse attire l'œil. Si la fin de l'étude met en garde contre les dérives sécuritaires et les brèches dans les systèmes, elle rappelle que ce financement de 6 trillions de dollars permettra un retour sur investissement de 12,6 trillions. Si le coût des composants chutent comme indiqué, cette tendance risque fort de se produire. A moins que l'augmentation du coût du travail en Asie, où sont produits ces équipements, augmente. Dans tous les cas, il sera nécessaire de faire un bilan de la situation dans 4 ans.
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