Certaines sociétés dans la santé connectée conçoivent des tablettes et des objets connectés. Philips, très actif dans ce secteur, préconise plutôt le BYOD : « Bring Your Own Devices ». Une pratique empruntée du monde professionnel qui consiste à utiliser des appareils personnels.
Dans une infographie très intéressante, l'entreprise danoise Philips présente l'intérêt du BYOD dans le secteur de la santé connectée. Le « Bring Your Own Devices » est une pratique bien connue des entrepreneurs qui permet à leurs employés d'utiliser leurs appareils personnels.
Faciliter la vie des soignants et des patients
Philips explore ainsi les apports de cette pratique dans la santé connectée. Le patient aurait tout simplement à se connecter sur une plateforme médicale, par exemple, depuis son ordinateur ou son smartphone. Les cas d'usage illustrés évoquent ce sujet, mais aussi la possibilité de brancher des appareils médicaux sur ces dispositifs utilisés par une grande partie des patients.
Il serait ainsi possible de collecter très rapidement les données d'un scanner d'un patient via une application mobile. C'est la raison pour laquelle a été produite l'infographie ci-dessous. L'objet en question s'appelle Lumify. Il permet de faire très rapidement des échographies et de recevoir les informations en direct sur un dispositif mobile.
Outre l'effet d'annonce, cette pratique est un excellent moyen pour l'équipe de soins de gagner en efficacité puisque les membres utilisent des dispositifs qu'ils connaissent bien. Ainsi, ils utilisent plus rapidement les données, l'accès aux dossiers des patients est facilité, et les relations de médecin à patient s'améliorent.
Pour les analystes de Philips, les experts et les hôpitaux eux-mêmes peuvent profiter de cette tendance. Le BYOD réduit forcément le coût des équipements, allège le coût des soins, et pourrait faciliter le recrutement.
Un secteur à développer : les objets connectés
Les professionnels interrogés y croient, en tout cas les organisations médicales et les fournisseurs sont convaincus à 68 % que la pratique sera totalement adoptée en 2018 et intégrée au système de soins. Ils sont déjà 51 % à avoir adopté cette pratique dans leur fonctionnement, que ce soit pour leurs employés ou pour les patients.
Si la plupart d'entre eux disposent des applications pour smartphones et des tablettes, ils ne sont que 4 % à déclarer pouvoir prendre en charge les fonctionnalités des objets connectés comme les bracelets connectés, les tensiomètres, les traceurs d'activité, etc.
Des risques à anticiper
Un autre problème majeur se rajoute à ce phénomène et il est commun à tous les appareils. Philips identifie quatre freins possibles à cette tendance bénéfique : la sécurité, la connectivité, l'assistance technique aux utilisateurs à mettre en place et le respect des données du patient et des règles de l'assurance maladie américaine.
La société danoise se base sur des cas d'abus en entreprises où les salariés étaient espionnés par leurs employeurs. Le concepteur de la plateforme de santé connectée et de Lumify se montre néanmoins confiant dans le BYOD comme le montre cette infographie.
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