Le constructeur sud-coréen Samsung a annoncé jeudi dernier le lancement de la production de masse de son premier processeur IoT : l' Exynos i T200.
Il y a des mouvements chez les fondeurs ! Après Intel qui réduit la voilure dans sa production de processeurs IoT, le concurrent sud-coréen, décidément sur tous les fronts, a annoncé le jeudi 22 juin le lancement de la production de masse de l'Exynos i T200, un chipset dédié à l'Internet des Objets.
Samsung se lance dans le processeur IoT basse consommation
Ce processeur IoT est composé de deux SoCs (Systems on chip) à bas coûts : la puce ARM Cortex-R4 et la puce ARM Cortex-M0+. Elles sont toutes deux cadencées à 320 MHz et gravées en 28 nanomètres. La première des deux assure le fonctionnement du système d'exploitation, tandis que la seconde assure le rôle de microcontrôleur multifonction.
En terme de connectivité, le processeur IoT de Samsung gère nativement le WiFi IEEE 802.11b/g/n simple bande en 2,4 GHz.
Il intègre également des éléments de sécurité (merci le privacy by design) comme les normes WEP, WPA, WPA2, AES, TKIP, WAPI et même PUF (Physically Unclonable Function) pour protéger l'Exynos i T200 des copieurs ou du rétro engineering.
De sérieuses références
Le fait que ce processeur IoT soit certifié par la WiFi Alliance, par Microsoft Azure IoT et qu'il supporte les protocoles IoT open source du standard IoTivity formulé par la Fondation Open Connectivity et qu'il soit peu cher à fabriquer en fait un sérieux concurrent aux produits développés par Intel et Qualcomm.
Il faudra cependant attendre des précisions de la part du constructeur coréen sur la politique de mise à disposition du processeur IoT aux entreprises tiers, la date de sortie et le prix pour s'assurer du succès de ce Exynos i T200 qui pourrait prendre place dans des réfrigérateurs, des voitures ou des objets connectés intégrant un écran. Une question se pose évidemment : sommes-nous au début d'une guerre des géants pour la conquête du marché des composants IoT ?
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