Microsoft Azure IoT et Schneider Electric s'impliquent dans l'agriculture durable avec Waterforce en Nouvelle-Zélande.
Il y a des pays qui se spécialisent dans les nouvelles technologies, comme la France. Il y en a d'autres qui se spécialisent dans un domaine très précis. C'est le cas de la Nouvelle-Zélande.
Comme l'Australie, ce pays est une terre agricole de premier ordre. L'agriculture et l'élevage sont deux des principales sources de revenus du pays. Et quand Microsoft Azure IoT, Schneider Electric et Waterforce expliquent aux grands exploitants néo-zélandais que l'Internet des Objets est un moyen d'optimiser la production et d'augmenter les revenus tout en appliquant des méthodes durables, certains d'entre eux sont très réceptifs à l'idée.
L'irrigation connectée selon Azure IoT, Schneider et Waterforce
C'est pourquoi Microsoft Azure et Schneider proposent avec la société Waterforce une solution IoT de mesure de la consommation d'eau. Waterforce développe SCADAFarm, une solution de pilotage à distance des dispositifs d'arrosage des parcelles et de l'approvisionnement des points d'eau pour les animaux d'élevage.
L'outil permet d'obtenir la pression dans les équipements, de repérer les fuites, de suivre les flux, de connaître les réserves d'eau à disposition, le taux d'humidité des parcelles, de recevoir des alertes en cas de pannes… Bref, un véritable outil de décision pour les exploitants fervents de la smart agriculture.
Microsoft Azure IoT et Schneider Electric s'occupent de l'infrastructure de l'outil SCADAFarm. La firme de Redmond fournit la scalabilité de son Cloud pour accueillir les données des capteurs, tandis que l'équipementier électrique se charge de fournir une plateforme IoT nommée ExoStructure qui repose sur les outils fournis par Microsoft Azure IoT.
Un cas concret pour l'agriculture durable
Waterforce propose pour illustrer ce partenariat un cas d'usage auprès d'un client exploitant de la ferme Blackhills en Nouvelle-Zélande. Le domaine de 400 hectares, une petite ferme de culture, mais une grosse “écurie” d'élevage. Blackhills accueille 800 moutons, 2100 bovins, alimenté en partie par le biais des 100 hectares alloués à la culture de betteraves, de fourrages, et d'autres céréales.
Le responsable d'exploitation avait donc besoin de surveiller un espace d'irrigation étendu sur quelques kilomètres.Contrairement à la plupart des milieux dans lequel s'applique l'IoT, les fermes à haut rendement sont déjà équipées en capteurs, il suffisait donc de les connecter. Le “retrofitting” est une pratique alors primordiale dans la démocratisation de l'IoT.
Un défi industriel comme les autres
Le coût de l'installation n'est pas le problème, les éléments de connectivité ne coûtent pas excessivement cher. En revanche, la mise en place de réseau cellulaire ou basse consommation demande une expertise.
L'on voit bien qu'un cas pratique lève tout un questionnement sur la chaîne pratique à mettre en place. Il faut que le service proposé par Wateforce par le biais de Microsoft Azure et Schneider Electric dispose des infrastructures Cloud et réseaux pour fonctionner, que les applications soient disponibles depuis un smartphone, que les données relevées soient pertinentes, etc. Malgré la spécialisation de la Nouvelle-Zélande dans l'agriculture connectée, les compétences à faire intervenir sont les mêmes que dans la plupart des domaines industriels.
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