in , ,

Selon IDC, la Chine investit massivement dans l’IoT

chine investissement iot

En 2017, selon IDC, la a effectué 28 % des dépenses mondiales dans l'. Le cabinet d'études estime que ce pays et l'Asie prennent le pas dans ce domaine, tandis que les États-Unis concentrent les investissements dans l'Intelligence Artificielle.

Le 16 avril dernier IDC annonçait par la dernière version de son WolrdWide Black Book : 3rd Platform Edition, une étude consacrée au développement des nouvelles plateformes technologiques. En réunissant les secteurs du Big Data, le , l'IoT, l'AR/VR, la robotique, la fabrication de drones et d'imprimantes 3D, les dépenses mondiales atteindront 23 % des 5,6 billions de dollars en 2021 consacrés aux technologies de l'information et de la communication.

Les dépenses concentrées dans quatre domaines

Les quatre piliers identifiés par IDC que sont le Cloud, le Big Data et l'analytics, le mobile et les sociaux représenteront, eux, près de 70 % de ces dépenses.

Alors que les marchés à la croissance rapide étaient l'AR et la VR, l'intelligence artificielle, l'impression 3D et la robotique en 2017, l'IoT représentait 15 % des dépenses consacrées en TIC. Dans ce chiffre, IDC précise qu'il inclut les technologies d'exploitation telles que les , et les services.

Ce constat mondial cache selon le cabinet d'études une forte disparité géographique en termes de dépenses consacrées aux nouvelles technologies désignées sous le nom “troisième plateforme technologique”.

L'IoT, une opportunité pour la Chine et le reste de l'Asie de se démarquer

chine iot croissance

Sans grande surprise, l'Asie prend à son compte une grande partie des dépenses dans les transformations numériques en cours. Le Japon et certains des pays de l'Asie et du Pacifique sont les primo adoptants de la robotique et de l' des Objets. L'Inde et le Brésil, eux investissent majoritairement dans la mobilité, tout en tentant de rattraper leur retard sur le du Cloud. Mais le pays qui devient un véritable leader mondial de l'investissement dans les nouvelles technologies n'est autre que la Chine.

La Chine aurait engagé 28 % des dépenses mondiales dans l'IoT en 2017, ainsi que 29 % des investissements dans la robotique. Le contrat de 300 millions d'euros signé par Senioradom et Sigfox à Chengdu fait partie de ces initiatives. C'est d'ailleurs en Chine que les acteurs français comme Eolane ou Actility signent quelques-uns de leurs plus gros contrats.

Les opérations financières ont également lieu entre les entreprises du pays. Dernièrement, Alibaba Cloud a racheté le fabricant chinois de processeurs IoT C Sky Microsystems.

En revanche, la Chine serait beaucoup moins actif dans les catégories traditionnelles du TIC que sont le matériel, le logiciel, les services et les télécommunications. Il n'aurait participé qu'à hauteur de 12 % dans les dépenses mondiales de cet ensemble.

Les Etats-Unis investissent dans l'IA et la réalité virtuelle/augmentée

Tout comme l'Allemagne, la Chine adopte rapidement l'impression 3D. Mais alors, où se trouvent les États-Unis sur cet échiquier mondial ? Selon IDC, les entreprises originaires du pays gouverné par Donald Trump concentrent leurs investissements dans l'Intelligence Artificielle et le couple AR/VR. Il suffit de voir l'implication de Google et de Facebook dans ces deux domaines pour comprendre cette logique. De même, un acteur comme PTC fait office “d'énabler” technologique au sein du marché en rapide évolution de la .

Stephen Minton, vice-président Costumer Insights & Analysts chez IDC explique :

« Tandis que le marché traditionnel des TIC est devenu beaucoup plus homogène ces dernières années, les marchés émergents ayant rattrapé les économies matures et souvent dépassées les technologies traditionnelles en adoptant des solutions mobiles, la troisième plateforme technologie apporte une nouvelle période de fragmentation.Les États-Unis sont de nouveau à l'avant-garde de beaucoup d'innovations logicielles, tandis que des pays comme la Chine et l'Allemagne s'orientent vers des catégories axées sur l'. La compréhension de ces différences régionales et nationales, y compris les moteurs et les inhibiteurs des nouvelles technologies, sera la clé de la stratégie des fournisseurs de TIC dans les 5-10 prochaines années. »

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.