En marge du salon mondial de l'automobile, le président Emmanuel Macron a confié le 4 octobre une mission sur les nouvelles mobilités, les véhicules électriques et autonomes à un ancien dirigeant de Renault.
Cette mission présidentielle sera menée jusqu'en février, mois pendant lequel le responsable présentera son rapport à l'Élysée. L'exécutif profitera d'une réunion exceptionnelle de l'Organisation internationale des constructeurs automobiles (OICA) pour dévoiler ce rapport à l'ensemble des acteurs de la filière.
Le rapport en question sera dirigé par Patrick Pelata, ancien numéro 2 de Renault, passé par Salesforce et actuel membre du board de Safran. Il est aussi le président de l'entreprise de conseil Meta Consulting. C'est un habitué de l'exercice : Pelata était un conseiller de l'administration Obama préposé au dossier de l'automobile. Pour accomplir cette mission, l'ancien dirigeant de Renault sera accompagné par Xavier Mosquet, Senior Partner & Managing Director chez The Boston Consulting Group et spécialiste de l'automobile.
L'ex numéro 2 de Renault à la tête du rapport de l'Elysée
Les deux responsables du projet auront pour objectif d'évaluer les forces et les faiblesses des acteurs français dans le développement d'un écosystème de mobilité autonome. La mission vise “à développer la valeur ajoutée de la filière automobile en France”, précise le communiqué de presse de l'Élysée.
Ce n'est pas la première évaluation réclamée par l'État. En mai dernier, Anne-Marie Idrac, haute responsable chargée de piloter la stratégie nationale sur le véhicule autonome, avait présenté au gouvernement son rapport détaillant les actions à prendre dans les deux ans à venir. Ce document d'une centaine de pages évoque les tenants et aboutissants de l'adoption de la voiture autonome en France.
Selon la communication de l'Élysée, ce document a permis dégager trois axes : “favoriser le développement des voitures autonomes, en maîtriser et réguler les effets, et enfin les rendre utiles pour tous les citoyens et les territoires”.
Dégager les perspectives de l'automobile français
En marge du Salon de l'auto, Emmanuel Macron s'intéresse davantage à la place économique des acteurs de l'industrie française sur l'échiquier mondial.
Des acteurs comme Navya, Valeo, Renault ou encore Faurecia s'appliquent à développer les technologies qui prendront place dans les véhicules de demain. Le gouvernement veut accélérer la transformation de ce secteur et ainsi dynamiser l'emploi. L'objectif semble de créer une filière d'excellence génératrice d'emploi qualifié.
En mai dernier, le gouvernement avait indiqué le renouvellement des tests de véhicules autonome en France au cours de l'année 2019. Pour l'heure, Valeo et Navya sont les deux acteurs ayant testé leurs technologies en conditions réelles sur le territoire français.
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L’automobile est la meilleure invention qui a rendu la liberté à l’homme. La supprimer serait remettre la noblesse au pouvoir.
Pour ce qui est de la pollution, les constructeurs ont démontré qu’ils sont capable de réduire la pollution, et ils feront encore mieux avec le temps. Si en plus on développe des énergies végétales, on arrivera à une pollution automobile accepable ou sans impact sur l’environnement local. Par contre, ne pas oublier les camions, cargos et avions grands pollueurs. Même si l’on s’associe dans cette approche avec les USA et la Russie, ce ne sera q’une goutte d’eau par rapport à la pollution des pays à démographie galopante comme l’Amérique du Sud, de l’Afrique, le moyen Orient et l’Asie….C’est là tout le problème…..
Pour que chacun comprenne mieux vos propos, pourriez-vous les étayer avec des quelques données (pollution et démographie des pays cités, part dans la pollution globale, type de pollution) ou votre commentaire passera pour une accumulation de stupidités. Qu’entendez-vous par énergies végétales ? Qui ciblez-vous par « on développera » ? Quelles sont les dernières avancées sur ce sujet ? Les constructions sont-ils vraiment capables de faire mieux ? Et le feront-ils à temps ? Merci.