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Wi-Fi : les GAFA et les fondeurs veulent libérer le 6 GHz aux Etats-Unis

wi-fi 6 ghz

Alors que la norme 6 commence à être adopté, les fabricants de puces comme ou Broadcom ainsi que les géants Facebook, Microsoft, Google et veulent utiliser librement la bande de fréquences 6 GHz pour des appareils basse consommation.

Apple, Microsoft, Google, Facebook, HP, , Broadcom, Intel et Marvell ont tous un point commun. Ce sont les neuf signataires d'une lettre adressée à la FCC, l'équivalent de l'Arcep aux États-Unis.

Le Wi-fi a besoin d'un coup de boost selon les géants de la tech

Ensemble, ils souhaitent la libération de toute la fréquence 6 GHz du Wi-Fi. Pour rappel, l'autorité avait déjà accepté l'exploitation d'un bloc de 1,2 GHz de cette bande aux États-Unis. Ces constructeurs veulent concevoir des objets et des terminaux “très basse consommation” connectés à courte portée. Selon les documents de la FCC, le 6 GHz servirait notamment pour des casques VR autonome, faire du streaming en 4K, du partage de connexion et alimenter des systèmes de divertissement dans les voitures.

Selon les signataires, la Bande 6 GHz n'interfère pas avec d'autres appareils. Pourtant, les services publics comme les fournisseurs d'eau et d'énergie l'exploitent déjà. De plus, les débits atteindraient 2 Gbit/s. Une étape nécessaire à la démocratisation de la 5G selon les géants technologiques.

Réorganiser les usages de la bande 6 GHz

Le Wi-Fi 6 dont le lancement est prévu pour cette année apporte lui une optimisation des bandes actuellement attribuées : 2,4 et 5 GHz. En y ajoutant le 6 GHz, les constructeurs pourraient l'utiliser pour des applications très consommatrices en bande passante.

En France, le 6 GHz est exploité par des faisceaux hertziens, des liaisons satellites et des systèmes de communication pour le contrôle des ferroviaires urbains. Selon l'ANFR, la Commission européenne a lancé une étude de faisabilité pour l'utilisation de la bande en 2017. Elle prévoit une harmonisation des fréquences ciblées “à partir de 2020”.

L'ANFR prône la neutralité technologique. En effet, les LTE 4 et 5G exploitent les bandes non licenciées du 5GHz. De même, aux États-Unis, les opérateurs veulent licencier la bande 6 GHz pour le nouveau LTE. L'obtention des fréquences ne semble plus seulement se jouer au moment des enchères. La multiplication des services et des produits utilisant les réseaux sans fil provoque des bouchons. Le rôle des régulateurs devient de plus en plus important.

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