La semaine dernière, Sigfox a signé un accord de partenariat avec Alps Alpine. Le fabricant japonais produira des composants compatibles avec le réseau 0G et aura un accès particulier aux projets R&D de la société toulousaine.
Mardi 27 août, Sigfox a annoncé dans un communiqué de presse avoir signé un accord de partenariat avec Alps Alpine. Cette alliance mondiale est la première de ce type pour la société toulousaine.
Le fournisseur du réseau à bas débit et à longue portée s'associe à un fabricant japonais de composants. Il conçoit des capteurs, des interfaces Homme-Machine , des connecteurs, des switches ou encore des systèmes de récupération d'énergie. Alps Alpine, groupe fondé en 1948, emploie pas moins de 42 000 personnes dans le monde.
Sigfox signe un accord avec un partenaire de confiance
En signant avec ce géant, Sigfox espère ouvrir “d'énormes possibilités de déploiement d'objets connectés sur le marché de masse, en permettant aux entreprises d'accélérer leur transformation numérique, de développer de nouveaux services et de créer de la valeur ajoutée”, peut-on lire dans le communiqué de presse.
Ainsi, la société française co-développera avec Alps Alpine des composants conçus pour fonctionner avec le réseau 0G. Pour cela, le groupe japonais aura accès aux projets R&D de Sigfox en avance. Dans la lignée de la vision promue par Ludovic le Moan, les entreprises mettront au point des semiconducteurs peu énergivores, et capables de s'autoalimenter.
Par ailleurs, elles prévoient de déployer des services et d'attaquer certains marchés ensemble. Sigfox a d'ores et déjà décidé de travailler avec Alps Alpine pour poursuivre le développement de Bubble, son beacon LPWAN permettant de géolocaliser des ressources comme des palettes ou des bagages.
Une étape de plus vers l'industrialisation de ses offres
La relation entre les deux sociétés ne date pas de cette année. Depuis 2017, le groupe japonais participe au lancement d'une solution de tracking 0G pour DHL. Pas moins de 250 000 chariots Roll seront connectés au LPWAN à l'aide de capteurs. Le spécialiste allemand de la livraison veut suivre les mouvements de ces équipements et connaître leur position. Pour rappel, un chariot de ce type coûte environ 200 euros pièce. Sigfox avait signé ce contrat en juin 2019.
Concrètement, l'entreprise française compte passer une étape supplémentaire dans l'industrialisation de son activité. Sans surprise, elle cherche à convaincre définitivement les acteurs majeurs de la pertinence de ses solutions.
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