Deux ingénieurs de Facebook ont annoncé le développement de Time Cards. Des cartes PCIe que leurs utilisateurs peuvent utiliser dans des machines à architecture x86 pour servir de dispositif de chronométrage. Dans leur annonce sur la page de blog de Facebook Engineering, Ahmad Byagowi et Oleg Obleukhov notent que la technologie qui se cache derrière les Time Cards est open source.
Les ordinateurs ont besoin de savoir l'heure qu'il est. Cette exigence devient plus importante à mesure que la taille, la complexité et la connectivité des ordinateurs augmentent. Les ordinateurs personnels, les téléphones et les jeux vidéo, ainsi que les immenses réseaux de données tels que ceux utilisés par Facebook, exigent un chronométrage précis pour assurer le bon fonctionnement des applications. Ce qui devient encore plus critique dans les réseaux distribués.
Le suivi actuel du temps
La méthode actuelle de suivi du temps pour des appareils consiste à envoyer et recevoir des messages via Internet. Les opérations plus importantes disposent de dispositifs qui se connectent à des satellites ou à des horloges atomiques terrestres. C'est en raison des différentes façons dont les ordinateurs accèdent au suivi du temps que Byagowi et Obleukhov ont commencé à travailler sur une approche plus unifiée. Ils ont imaginé un dispositif qui pourrait être branché sur un ordinateur pour suivre le temps sans dépendre de l'accès à Internet. Un dispositif peu coûteux que n'importe qui pourrait fabriquer lui-même s'il disposait de quelques centaines de dollars.
Time Cards : mode de fonctionnement
Le dispositif imaginé par le duo est le Time Card, une carte qui s'insère dans une fente de la carte mère, similaire en apparence à d'autres cartes telles que les GPU. Lorsque le Time Card est branché sur un serveur, elle devient, selon la terminologie de Facebook, un appareil temporel. Les cartes fonctionnent en écoutant les ondes radio envoyées par les satellites de navigation GNSS. Des ondes couplées notamment à des oscillateurs. Un processeur veille à ce que tout fonctionne correctement. Les cartes sont également personnalisables, ce qui permet aux développeurs de les créer pour répondre aux besoins de différentes communautés d'utilisateurs. Les petits réseaux, par exemple, pourraient se contenter d'un oscillateur à cristal, tandis que les grands clients pourraient vouloir ajouter une horloge atomique miniature.
Pour promouvoir la nouvelle norme, les chercheurs ont publié leurs conceptions sous licence open source, tant pour le matériel que pour le logiciel. Ils notent également que certains fabricants de cartes, comme Orolia, ont déjà commencé à les produire – et qu'en mars dernier, les centres de données de Facebook ont adopté la nouvelle technologie.
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