Si le conflit ukrainien a plongé l'Europe dans la crise, l'exclusion de la Russie du réseau SWIFT n'est pas sans conséquence pour le pays. Afin de minimiser les impacts globaux de cette restriction sur l'économie russe et les échanges internationaux, une université russe teste actuellement son analogue basé sur la blockchain. Il s'agit d'un système de paiement interbancaire qui vise à éviter la déconnexion du pays et de ses banques.
Après CELLS industrial blockchain, la technologie de Rostec annoncée en juin dernier pour faciliter les règlements internationaux entre la Russie et ses partenaires, les experts du Centre de compétence de l'Initiative technologique nationale de l'Université d'État de Saint-Pétersbourg l'université viennent de mettre au point une autre solution basée sur technologie blockchain. Il s'agit d'un système de paiement interbancaire.
Et bonne nouvelle, la version pilote de ce système de messagerie financière interbancaire est désormais opérationnelle. Il pourra être testé à grande échelle par les banques russes.
Notons que toutes les personnes en charge de ce projet sont des spécialistes dans le domaine des grands livres distribués. Les technologies qui ont permis de développer et d'alimenter la plateforme.
Système de paiement interbancaire : Des tests préliminaires concluants
D'après Alexander Kireev, le superviseur technologique de ce système de paiement interbancaire, les tests préliminaires ont révélé de très bons résultats. Dans les détails, le taux de transfert va actuellement au-delà de 25000 messages par seconde. Et cette capacité ne pourra qu'augmenter à l'avenir. D'ailleurs, selon les experts de l'université, la plateforme est capable d'intégrer de nouvelles organisations financières.
En outre, toujours selon Alexander Kireev, l'utilisation de la technologie blockchain va permettre d'effectuer des transactions à la fois sûres et fiables.
A noter que la Russie dispose aujourd'hui d'un équivalent du SWIFT. Baptisé SPFS, ce système de transfert de messages financiers existe depuis 2014. Il connecte actuellement près de 70 organisations d'une douzaine de pays.
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