Huit agglomérations en Côte d'Azur, Bretagne, Lorraine et Normandie viennent d'obtenir la labellisation French Tech, aux côtés de New York. Elles vont gagner en visibilité, mais surtout pouvoir demander des financements à Bpifrance.
De nouvelles villes labellisées
La secrétaire d'État au Numérique Axelle Lemaire a annoncé mercredi soir que New York recevait le label French Tech, dans le cadre de la deuxième vague de cette appellation.
« Il y a une nouvelle plateforme French Tech à l'étranger, c'est New York », a dit Mme Lemaire, au premier jour de la French Touch Conference, deuxième édition d'une manifestation destinée à marier startup française et investisseurs à l'étranger.
« La French Tech c'est l'équipe de France du numérique et de l'innovation qui part à la conquête du monde », a-t-elle lancé, avant de préciser qu'elle escomptait en fin de compte distinguer des French Tech hubs sur les cinq continents.
Mme Lemaire a aussi listé huit agglomérations ou régions françaises se voyant décerner ce label,
« Il s'agit – a-t-elle dit – de quatre métropoles où la dynamique entrepreneuriale est particulièrement mature » :
– Brest Tech Plus, qui inclut également Morlaix, Quimper et Lannion;
– Normandie French Tech avec Rouen, Caen, Le Havre;
– Lorraine Tech avec Metz, Nancy, Thionville, Épinal;
– French Tech Côte d'Azur, avec Nice, Grasse, Cannes et Sophia-Antipolis.
Ont également été distingués quatre territoires où a été identifié une thématique d'excellence autour de laquelle se construit l'écosystème d'innovation: l'Alsace et sa Med Tech, Avignon et la Culture Tech, Saint Étienne et la Design Tech, et Angers, pour la Tech des objets connectés (IoT).
Cette labellisation déclenche des financements de Bpifrance, des invitations sur des salons internationaux par Business France, et une visibilité French Tech.
Qui n'est pas labellisé ?
Neuf métropoles, en plus de Paris, avaient déjà été distinguées en novembre dernier :
Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse.
New York rejoint ainsi Boston et San Francisco comme flagship du savoir-faire français à l'international.
Cette deuxième vague de labellisation porte à 18 le nombre de villes sous l'appellation French Tech et ce n'est pas fini ! Mme Lemaire a précisé que d'autres candidats pouvaient encore défendre leur dossier, une autre liste devant être annoncée à l'automne…
Nous attendons toujours les trois dernières irréductibles villes de plus de 150 000 habitants qui ne sont pas encore entrés dans le classement national : Toulon, Dijon et Reims.
Peut-être pourra-t-on enfin, avec leur intronisation, envisager la suite… L'EuropeFrenchTech, la MondialeFrenchTech et bien entendu, la PlanèteFrenchTech.
Axelle Lemaire pourra alors nous vanter : « La PlanèteFrenchTech, un label que les extraterrestres nous envient !!«
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