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Un premier traité international pose des règles pour l’IA

lois IA

Le premier traité international encadrant l' () vise à établir des normes éthiques et responsables. Ce texte inédit, signé par plusieurs nations, souligne l'importance de protéger les droits humains et l'état de droit.

Un engagement global pour une IA responsable

Le , les États-Unis et les membres de l'Union européenne comptent parmi les signataires du premier traité international juridiquement contraignant sur l'IA. Cette convention, adoptée par le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, marque une avancée majeure dans la régulation des technologies. Le traité, fruit de discussions impliquant 57 pays, met l'accent sur une utilisation éthique des systèmes d'IA. D'ailleurs, il entend garantir que ces innovations ne compromettent pas les valeurs fondamentales telles que les droits humains.

Le texte, intitulé Convention sur l'intelligence artificielle, se distingue des autres régulations existantes, comme la récente loi sur l'IA de l'Union européenne. Il se concentre davantage sur les évaluations des risques et des impacts, en particulier concernant les droits de l'homme et l'état de droit. De plus, la convention prévoit l'adoption de mesures spécifiques pour atténuer les risques associés à l'IA. Cette décision renforce ainsi la sécurité et la confiance du public envers ces technologies.

Des signataires engagés pour un avenir éthique

Parmi les signataires de cette convention figurent également Andorre, la Géorgie, l'Islande, la Norvège, la République de Moldavie, Saint-Marin et Israël. Le Conseil de l'Europe, à l'origine de cette initiative, encourage une adhésion mondiale pour un impact élargi. Le traité s'ouvrira officiellement trois mois après la signature par cinq pays, dont au moins trois membres du Conseil de l'Europe. Cette démarche vise à impliquer un maximum de nations dans la régulation éthique des technologies d'IA.

Selon Shabana Mahmood, chancelière et ministre de la Justice britannique, l'IA offre une occasion unique d'améliorer les services publics. De plus, elle permet notamment de dynamiser la croissance économique. Toutefois, Mahmood souligne l'importance de maîtriser cette technologie pour qu'elle serve les intérêts de l'humanité et non l'inverse. Le traité international sur l'IA reflète cette vision en établissant des règles claires pour orienter son développement.

Un cadre international pour une régulation équitable

Le traité sur l'IA représente un cadre international unique par sa portée et ses ambitions. Contrairement aux régulations limitées à des régions spécifiques, comme celles de l'Union européenne, ce traité vise une harmonisation mondiale des pratiques éthiques autour de l'IA. Il appelle à une coopération étroite entre les nations signataires pour identifier et gérer les risques potentiels. De plus, la convention insiste sur la transparence des systèmes d'IA et sur la responsabilité des entités qui les déploient.

https://twitter.com/FLI_org/status/1735481556431675859

En adoptant ce traité, les signataires s'engagent à faire de l'IA un outil au service de la société. Cela permet également d'éviter les dérives technologiques. Ils soulignent ainsi l'importance d'un contrôle strict pour prévenir les violations des droits fondamentaux. Cette initiative pose un jalon crucial dans la gouvernance mondiale de l'intelligence artificielle. Cela favorise un usage respectueux des droits humains et des valeurs démocratiques.

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