Quel est le plus gros problème d'un smartphone ? Son autonomie, assurément. Julien Casel et Christophe Vattier ont donc créé les Bubbles, qui vous permettent de charger votre téléphone où que vous soyez dans Paris.
Les fabricants de Smartphone avaient promis des avancées dans le domaine de l'autonomie de batterie. Dès 2012, elles devaient tenir plus d'une semaine. Trois ans plus tard, toujours pas d'avancée concrète dans le domaine. D'où Bubbles.
[author title= »Julien Casel » image= »https://www.objetconnecte.com/wp-content/uploads/2015/10/casel.jpeg »]Diplômé de la Kedge Business School de Marseille, Julien Casel s'est lancé dans l'entreprenariat en 2006. Sa première entreprise s'appelait Fruit rouge, un site de e-commerce qui fonctionnait bien (8 millions d'euros de chiffre d'affaires). Fruitrouge a été rachetée par l'agence Baobaz en 2010, Julien devenant alors directeur associé de l'agence et ce jusqu'en 2014.[/author]
[author title= »Christophe Vattier » image= »https://media.licdn.com/media/p/5/000/221/020/2eb77c0.jpg »]Diplômé de l'ESSEC Business School puis de Paris Dauphine (Art, science et management), Christophe Vattier a d'abord été consultant pour McKinsey Cie avant de diriger une filiale de la Caisse des dépôts. Il a ensuite fondé l'agence 9 (une agence de communication par la BD), avant de devenir le CEO de Baobaz, où il a rencontré Julien Casel.[/author]
« Il reste compliqué de trouver un accès à l'énergie »
« Aujourd'hui, on peut bénéficier d'une connexion internet à peu près partout, qu'elle soit via réseaux mobiles ou WIFI. Par contre, il est beaucoup plus compliqué de trouver un accès à l'énergie », raconte Julien Casel, le co-fondateur de Bubbles. Lui et son compère ont donc décidé de se servir de l'Internet des objets pour simplifier l'accès à l'énergie dans les grandes villes.
Pour l'instant, deux versions de l'objet ont été arrêtées : la Bubble One et la Bubble S-One. La première n'est pas autonome, l'utilisateur doit rester à côté de l'objet pour surveiller son téléphone. La seconde, par contre, est sécurisée et permet au client de vaquer à ses occupations le temps de la charge.
« La Bubble One a en fait fonction à rester sur un comptoir, dans les salles d'attente, chez les coiffeurs, bref les lieux en général où enfermer son téléphone pour le sécuriser n'a pas vraiment d'intérêt. L'utilisateur charge par exemple son téléphone en buvant un verre. La seconde, la S-One permet de découvrir le magasin dans lequel on recharge, de chiner et découvrir les produits en toute tranquilité dans les rayons. Elle est dédiée aux commerces et lieux plus grands », explique Julien Casel.
Un objet design et plaisant
Seulement, pour que les commerces et cafés acceptent d'héberger ses stations de rechargement, l'objet doit être plaisant à regarder. Julien Casel a donc choisi, avec l'aide du cabinet Ova Design, une forme ronde, semblable à une bulle et agréable à l'œil.
Ensuite, c'est une petite équipe en interne, qui va démarcher les commerçants pour leur proposer les services de Bubbles. Pour l'instant, 600 Bubbles One ont été adoptées par des commerces parisiens. Les trois premières S-One sont dorénavant en place dans le Smart store de la boutique Orange sur les Champs-Elysées.
Un service gratuit accessible par une App, MyBubbles
L'application iOs et Android, MyBubbles, est gratuite et permet de trouver la Bubble disponible la plus proche de vous. Il est également possible de découvrir les Bubbles de Paris sur cette carte : my-bubbles.com/map.
L'acte de recharger son téléphone ne coûte rien non plus à l'utilisateur, puisque ce sont les commerçants qui mettent la main au portefeuille. « Une Bubble coûte quelques centaines d'euros par an à la location », précise Julien Casel, en ajoutant que le prix allait bientôt changer. En effet, héberger une Bubble amène forcément plus de trafic et de temps de présence dans leur commerce. « A eux d'en tirer profit », complète-t-il.
Et l'intérêt est grand : équipées de la technologie iBeacon et du Wi-fi, ces bornes de chargement permettent de pusher des messages promotionnels géolocalisés sur les Smartphones des utilisateurs. Quand un client passe près d'une Bubble, celle-ci le capte, l'identifie et lui envoie une notification ciblée, à condition que l'utilisateur ait accepté de recevoir ces pushs promotionnels.
Une offre simple et unique
« C'est le seul chargeur connecté en France »
Avec un design aussi travaillé, du moins. Et pourtant, le fonctionnement de la Bubble n'est pas compliqué : simple technologie de recharge, elle permet d'accéder à certaines données d'utilisation (combien de temps, les bornes sont utilisées, à quel endroit, etc.).
Son utilisation est tout aussi simple: il suffit de brancher son téléphone. Si l'utilisateur n'a pas son câble, les Bubbles sont équipées de branchements micro-USB, lightning et iPhone 4. Si votre Smartphone nécessite un chargeur spécifique, des prises USB supplémentaires sont également à disposition.
« Depuis cet été, on compte plus de 200.000 recharges uniques, ces recharges ayant duré en moyenne 28 minutes. Il y a donc un vrai besoin »
Une nouvelle génération à venir
Mais c'est vraiment l'objet qui est central, même dans l'esprit de Julien Casel. « J'ai adoré créer un objet de A à Z. Le digital, je savais faire. Les objets, pas du tout», dit-il en se remémorant son émotion, lorsqu'il a tenu sa première Bubble entre les mains.
Il ne compte d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin et prévoit déjà le développement commercial de la S-One. « Le carnet de commandes grossit et de grandes marques sont intéressées », confie-t-il, en citant un grand nom de la cosmétique. Mais, comme d'habitude, ces noms-là restent secrets.
Bubbles répond à un besoin universel. C'est un service de recharge disponible de partout et gratuitement. Que ce soit les commerçants, les marques ou même les utilisateurs, ça parle à tout le monde.
Le côté industriel. C'est compliqué de faire un objet. Il faut douze mois minimum pour le mettre sur le marché, d'autant plus que les marché des objets connectés et du digital sont en constante évolution. Quand on prend une décision, des évolutions majeures peuvent se produire dans les mois qui suivent, et il il est presque impossible d'être agile quand un projet industriel est déjà avancé. Le risque, c'est de rapidement s'enfermer dans un modèle, ou encore de manquer de clairvoyance dans l'anticipation.
De bien choisir ses partenaires industriels. Canon Bretagne et le Groupe Altyor ont été des partenaires de choix, sans eux nous n'aurions pas réussi cette première étape. Et il faut s'assurer d'un minimum de financement, car les fonds nécessaires pour se lancer dans la construction d'un objet se comptent en centaines de milliers d'euros.
Les premiers rendez-vous avec des personnes clés (agences, marques, etc.). Alors que Christophe avait rendez-vous avec des potentiels clients pour leur présenter le projet, ils ont voulu devenir des investisseurs directs. Nous avons compris que nos Bubbles étaient sur le bon chemin : si nos potentiels clients étaient même prêts à investir, c'est probablement que notre promesse est très convainquante. Ceci nous a permis de réaliser une levée de fonds rapidement et en confiance. Aujourd'hui, grâce à ceci, on a quand même cinq à dix prises de contact par jour, dont des marques du CAC40 et internationales.
Nous avons commencé avec des fonds propres (150.000 euros) puis nous avons opéré une première levée de fonds en novembre 2014 (700.000 euros). Nous allons bientôt clôturer la seconde, du même montant.
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Bonjour
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