ARM, fabricant de processeurs, spécialisé dans les tablettes et la téléphonie, veut renforcer la sécurité des objets connectés. Il acquiert ainsi Sansa, une société de sécurité israélienne pour un montant encore non dévoilé.
Deux chercheurs experts en sécurité ont misun récent coup de projecteur sur les problèmes liés à la sécurité automobile des appareils embarqués, en piratant une Jeep Cherokee de 2014.
La débat s'est vite dirigé sur la sécurité de l'IoT, et c'est la semaine dernière que ARM a fait l'acquisition de Sansa sécurité. On trouve la technologie de ce professionnel de la sécurité Hardware et Software dans de nombreux appareils tels que Android, LG, Sony et Samsung. C'est plus de 150 millions d'appareils qui sont ainsi sécurisés par la société, d'après les chiffres fournis par Sansa.
Dans un communiqué, le PDG de Sansa, Coby Sella se veut rassurant quant à la recherche sur la sécurité de l'IoT : « Notre technologie est déjà utilisée pour protéger les données recueillies et transmises dans l'IoT et les appareils mobiles ».
ARM investit dans la sécurité logiciel et matériel depuis plusieurs mois
Depuis le début de l'année, comme Google, ARM investit beaucoup dans la sécurité et il n'est pas le seul. En février, il acquit à la fois Offpark, fournisseur de cryptage en communication IoT et lance un Mbed – IoT starter kit. Ce kit permet aux fabricants d'appareils connectés ou non de se connecter en sécurité au cloudIBM Bluemix.
Les dangers que représente l'IoT font peur et ce n'est pas nouveau. Philip K. Dick avait déjà tiré la sonnette d'alarme en 1969, incroyable non ?