in ,

Au Bourget, PTC démontre le potentiel de l’IoT dans l’Aéronautique et la Défense

Le Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace du Bourget s'est terminé le 25 juin dernier. PTC y était présent pour rencontrer les grands acteurs du secteur et démontrer les possibilités de l'Internet des Objets et de la réalité augmentée.

Un salon du Bourget à ne pas manquer

bourget entree ptc

Malgré la chaleur éprouvante, les visiteurs professionnels étaient très nombreux à parcourir les quelques 60 hectares du Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace au Bourget.
Il faut dire que les 4 premiers jours de cet événement d'envergure représentent un moment fort pour l'industrie aéronautique, aérospatiale et de la défense.

C'est à cette occasion que les contrats importants sont signés entre les avionneurs et les fabricants de pièces, de pneus, de moteurs et bien évidemment les éditeurs de pour concevoir les nombreux éléments qui constituent les avions.

bourget chalet vip

La présence de l'éditeur de logiciel PTC était donc toute naturelle lors de cette 52ème édition du “ Air Show”. Une occasion pour l' de proposer son offre logicielle aux avionneurs civils et militaires. L'objectif : les convaincre de l'efficacité de l'Internet des Objets et de la réalité augmentée dans ce secteur.

Pour cela, on pouvait assister depuis le chalet PTC aux démonstrations d'outils connectés et du casque HoloLens dans des cas d'usage liés à la maintenance des appareils.

Des démonstrations ancrées dans la réalité industrielle

bourget hololens ptc

La première démonstration combinait une clé de serrage connectée et le fameux casque de réalité augmentée. Ainsi, l'opérateur obtient en affichage tête haute des informations sur la force imprimée à la vis et peut rectifier son mouvement afin d'obtenir le serrage idéal pour une pièce donnée. Les mécanismes sont ainsi moins sujets à la casse et plus sûrs.

La seconde démonstration établissait l'utilité du casque HoloLens dans la visualisation de données récupérées à l'aide de capteurs (température, niveau de batterie, etc.) placés dans un militaire. Le responsable de la démonstration enclenchait un mode d'emploi vocal pour démonter une pièce du train d'atterrissage après détection automatique d'un problème.

Le but de ces présentations était de rappeler l'apport de la chaîne vertueuse induite par l'utilisation de la plateforme IoT ThingWorx 8 et des outils connexes accessibles depuis cette dernière : Creo pour la modélisation de pièces, Windchill pour la gestion du cycle de vie, Servigistics pour la gestion des stocks et le réapprovisionnement, ou encore Thingworx Studio, l'outil de développement sans code pour la réalité augmentée.

Au Bourget, PTC jouait la carte de la simplicité pour présenter des cas d'usage comme les deux cités précédemment encore au stade de preuves de concepts, mais aussi des exemples tirés de l'aviation militaire et de l'automobile.

L'aviation, un secteur en pleine transformation…

bourget a350

Brent Baker, ancien Major Général de l'US Air Force et vice-président de la division Aérospatiale et Défense de PTC, a nous a présenté l'utilisation de capteurs IoT connectés à la plateforme Thingworx 8 afin de faciliter la gestion de l'environnement des missiles. En effet, ces équipements militaires coûtent cher et ont une durée de vie moyenne de 20 ans. “Cela dépend bien sûr s'ils sont stockés dans un endroit thermo régulé ou s'ils sont montés sur un avion de chasse”, rappelle Brent Baker.

Afin de faciliter la gestion des missiles présents sur les bases, l'US Air Force a fait appel à PTC pour suivre les données de température, d'humidité, et de pression récupérées depuis des capteurs placés dans les conteneurs de ces armes.

A cette occasion du Bourget, le Major Général est revenu sur les détails du contrat passé récemment avec l'US Air Force. Cette dernière avait besoin de changer sa plateforme de SPM (Service Parts Management) ou gestion des pièces détachées (NDLR). Elle a choisi la solution comprise dans la suite SLM de PTC, Servigistics.

Brent Baker explique ce choix : “L'US Air Force devait remplacer un système vieux de près de 50 ans. Pour ce faire, elle a fait appel à PTC qui propose le logiciel de gestion de pièces détachées le plus avancé du .

Ainsi, l'US Air Force déploiera cette plateforme dans les deux ans à venir à travers le monde. En effet, cette entité gère près de 5000 appareils, 650 000 composants répartis sur 1500 sites opérationnels. La suite Servigistics permettra notamment de réduire la charge de travail lié à la planification des approvisionnements, de suivre les éléments de la chaîne logistique en temps presque réel, d'obtenir une estimation des coûts de maintenance des appareils, etc.

PTC souhaite par la suite convaincre les autres branches de l'ée américaine des bénéfices de ces technologies. Ailleurs, Windchill est utilisé par NIMR, un des principaux fabricants de véhicules blindés de l'Afrique et du Moyen-Orient.

Brent Baker l'avoue, “l'aérospatial est très intéressé par les technologies comme le , l'analytique et la réalité augmentée. Si le secteur automobile a pris de l'avance, l'aérospatial et la défense se rattrapent, comprennent le potentiel de l'IoT et expérimentent des choses incroyables”.

… Mais synonyme de défis techniques et économiques

salon bourget stand

Toutefois, il est plus difficile, en terme de sécurité (physique et informatique) et de déploiement, de développer des solutions industrielles connectées dans l'aviation militaire et civile que dans d'autres domaines.Connecter un avion et connecter un vélo, ce n'est pas la même chose, c'est le jour et la nuit” s'amuse Brent Baker. Dès lors, les processus de développement prennent bien plus de temps.

Paul Grenet, Vice Président EMEA de PTC confirme ces propos :

Nous voyons une très belle progression des produits IoT dans l'automobile allemande qui depuis deux ans transforme ses outils de production, connecte les ateliers de fabrication et les éléments techniques des véhicules. Dans l'aviation civile, un destin similaire est en construction. Les problématiques ne sont cependant pas les mêmes, la production de données coûte plus cher et des questions subsistent sur l'exploitation de ces dernières tout au long du cycle de vie des appareils”.

Paul Grenet précise néanmoins que certains domaines de l'aviation sont en avance, notamment la motorisation. “Pour Rolls Royce, l'IoT ce n'est pas nouveau, cela fait bien 10 ans que les ingénieurs remontent des données des moteurs d'avions.”, explique-t-il.

D'autres technologies naissent comme celle de Michelin qui présentait lors de ce salon le premier pneu d'avion connecté en partenariat avec Safran, encore au stade de prototype (commercialisation prévue pour 2019).

Les solutions PTC innovantes

bourget ptc salon

Ainsi, PTC est capable de répondre aux besoins d'innovation de nombreux acteurs de l'Aéronautique et l'a techniquement prouvé au Bourget. Par exemple, avec l'ensemble de ses outils numériques et des capteurs, l'éditeur peut produire un jumeau numérique d'une voiture. “Nous pouvons également le faire pour le sous-système d'un avion et à l'avenir un appareil complet.”, rappelle Paul Grenet.

Si la croissance de l'Internet of Aircraft Things (certains experts le nomment ainsi au vu de la complexité du sujet) est plus lente que d'autres secteurs comme l'automobile, la médecine ou l' 4.0, Paul Grenet ne doute pas de la capacité du secteur à accélérer ces prochaines années. Le vice-président EMEA compte bien démontrer l'apport des solutions de PTC dans ce contexte.

L'entreprise bénéficie d'une belle aura auprès des spécialistes de l'IoT. Le 27 juin dernier, PTC a reçu le Prix de la meilleure entreprise de l'année remis par Compass Intelligence pour ses solutions d'Internet Industriel des Objets, ainsi que le Prix du produit IoT le plus innovant de l'année pour sa solution de réalité augmentée Thingworx Studio.

Cet article nous a été proposé par PTC.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.