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Campus Area Networks (CAN) ou réseaux de campus : comment le moderniser à l’ère de l’IoT ?

CAN Campus Area Networks

Il y a plusieurs types de locaux en informatique et le CAN ou le Campus Area Networks fait partie de la catégorie la plus utilisée pour connecter un espace géographique limité. En plus simple, le Campus Area Networks permet d'interconnecter l'ensemble des réseaux LAN d'une ou d'une institution. Dont les établissements scolaires, les bâtiments d'enseignement supérieur, des campus, etc.

Le CAN dispose d'un avantage majeur qui relève de la facilité du contrôle des ressources du réseau. En d'autres termes, les organisations qui ont recours au Campus Area Networks peuvent exploiter toute leur infrastructure réseau, contrairement à celles qui se tournent vers le WAN ou le MAN et qui doivent recourir aux fournisseurs de réseaux. Il y a cependant une grande différence entre les réseaux de campus, les réseaux métropolitains, et les réseaux étendus.

Le réseau de campus ou Campus Area Networks en quelques mots

Un réseau de campus (CAN) désigne un (LAN) privé, ou un ensemble de LAN interconnecté, desservant une sur un ensemble de bâtiments proches géographiquement. Autrement dit un campus universitaire, une entreprise, etc.

Les utilisateurs peuvent alors être dispersés dans une zone plus large qu'un simple LAN, mais plus restreinte qu'avec un réseau étendu (WAN).

Techniquement, les nœuds du réseau sont idéalement reliés par fibre optique en Gigabit ou 10 Gigabit Ethernet. Et c'est le et le CPL qui assurent souvent la connexion des terminaux des utilisateurs (ordinateurs portables, smartphones…).

En somme, le terme de « réseau de campus » est parfois également employé pour des communautés d'intérêts sans proximité géographique comme des réseaux d'étudiants ou de chercheurs.

Campus Area Networks, plus petit que le MAN et le WAN, mais plus grand que le LAN

Chaque réseau informatique diffère en fonction de sa zone de couverture. Et entre le WAN, le LAN (Local Area Networks) , le Man et le CAN (Campus Area Networks), la plus grande différence relève de la dimension de la zone qu'ils couvrent. Le type d'infrastructure et la topologie à adopter changent dans ce cas selon les exigences de couverture.

À titre d'information, les points d'accès Wi-Fi peuvent être utilisés dans certains cas. Mais parfois, il s'avère incontournable de passer par les points d'accès cellulaires. Entre le CAN, le WAN et le MAN, le choix dépend du cas d'utilisation. Les réseaux informatiques peuvent cependant être classés en différentes catégories selon leur zone de couverture.

Il y a avant tout le CAN ou les Campus Area Networks (réseau de zone de campus) qui, comme mentionné plus haut, fournit une connectivité privée à des espaces délimités. Donc d'offrir une connectivité aux collèges, aux hôpitaux ou entre autres, aux bases militaires. Grâce à une gestion centralisée, les utilisateurs de ces institutions peuvent bénéficier d'une couverture réseau sur l'ensemble de leur site.

Le réseau étendu de son côté, ou le Wide Area Network (WAN), couvre de très larges zones géographiques. C'est donc ce type de réseau qui permet de connecter entre eux des utilisateurs et des entreprises à l'échelle d'un pays ou même du monde entier. Ce type de réseau repose généralement sur des connexions à fibre optique et des VPN (réseaux privés virtuels).

Enfin, le réseau de zone métropolitaine (Metropolitan Area Networks) fournit une couverture réseau au niveau des villes. Chaque ville peut alors disposer de son propre réseau local, les différents MAN pouvant être interconnectés pour partager des données d'une métropole à l'autre.

Sécurité, vitesse de connexion et contrôle : les trois piliers des réseaux CAN

Les réseaux de campus, ou Campus Area Networks (CAN) offrent plusieurs avantages aux organisations qui les utilisent. Dont le contrôle des ressources, la centralisation de la gestion, ainsi que le partage de fichiers à haut débit.

Topologie Campus Area Networsk-CAN
Image : conceptdraw.com

Sécurité accrue du réseau

Tout d'abord, ils permettent un contrôle centralisé des ressources réseau ainsi qu'une gestion unifiée de la sécurité depuis un point unique. C'est donc généralement le service informatique interne qui prend en charge la gestion et la sécurisation de la sécurité du réseau. Cette centralisation facilite la mise en place de politiques cohérentes sur tous les sites de l'organisation et leur application à de nouveaux sites. Cette approche permet également d'appliquer des règles de sécurité et des politiques d'accès au réseau de façon uniforme sur tous les sites. Ces règles peuvent par la suite être adaptées aux besoins spécifiques de certains sites lorsque nécessaire.

Contrôle total sur l'infrastructure réseau

Par ailleurs, le fait de gérer le réseau en interne donne aux administrateurs un contrôle total sur l'infrastructure ainsi que sur la qualité de service et la sécurité. À l'inverse, un réseau étendu fait intervenir plusieurs acteurs avec des politiques différentes.

Enfin, le trafic sur un réseau de campus transite localement et non via une infrastructure publique comme . Les débits sont ainsi nettement supérieurs, permettant un partage rapide de fichiers volumineux entre les différents sites. Cela est rendu possible par une infrastructure principalement basée sur la fibre optique et le protocole Ethernet. Contrairement aux réseaux étendus (WAN) gérés par multiples acteurs, les réseaux de campus offrent aux organisations un juste équilibre entre couverture réseau et simplicité de gestion centralisée. Cette approche explique leur popularité croissante auprès des entreprises et grandes institutions.

Partage de fichiers volumineux

Les réseaux de campus utilisent des connexions locales, permettant des débits bien supérieurs à ceux transitant par Internet. Les utilisateurs peuvent ainsi partager rapidement des fichiers volumineux entre sites distants. Cet échange rapide de données repose sur une infrastructure utilisant la fibre optique, le Wi-Fi et le protocole Ethernet.

Récemment, de nombreux réseaux de campus ont également adopté les 5G privées. Cela afin d'étendre considérablement la couverture sans fil tout en conservant la fiabilité des transmissions.

Malgré ses points forts, le Campus Area Networks présente tout de même quelques désavantages. Il y a avant tout une restriction au niveau du nombre maximum de nœuds supportés (une soixantaine environ). Par rapport aux réseaux LAN et WAN, le coût de maintenance d'un réseau de campus est plus élevé. Même pour une longueur maximale prise en charge de moins de 50 mètres.

En raison de la proximité des nœuds et de leur quantité, le CAN peut entraîner des transactions involontaires. De ce fait, il est important pour l'administrateur réseau de tenir compte de ces limites. Cela leur permet par la suite d'adopter une réflexion approfondie sur l'architecture la plus adaptée lors du déploiement d'un Campus Area Networks.

Le CAN dans les entreprises, l'enseignement supérieur et les chantiers

Les réseaux de campus (CAN) répondent aux besoins de connectivité de divers types d'organisations disposant d'infrastructures étendues.

Les réseaux de campus sont largement utilisés dans les universités. En particulier pour connecter des dizaines de milliers d'utilisateurs sur de vastes espaces intérieurs et extérieurs. C'est-à-dire des espaces assimilables à de véritables villes. La gestion centralisée des points d'accès et des politiques de sécurité permet aux administrateurs de segmenter facilement l'accès entre étudiants et personnel tout en appliquant les mises à jour de manière uniforme.

Les réseaux de campus répondent également aux besoins de connectivité des grands groupes disposant de multiples bâtiments et espaces extérieurs sur un même site. Les assureurs et les entreprises technologiques déploient ainsi des CAN pour fournir une couverture réseau complète aux employés.

L'installation d'une infrastructure 5G privée en complément du Wi-Fi permet d'étendre la connectivité entre les immeubles. Mais aussi de poser les bases de technologies émergentes comme les ou la réalité augmentée. Tout cela grâce aux faibles latences autorisées par la 5G.

La technologie cellulaire et la gestion basée sur le permettent désormais de déployer des réseaux de campus temporaires sur des sites distants.

Une exploitation minière isolée peut par exemple installer une infrastructure sans fil dédiée. Cela afin se connecter au système d'information de son siège de manière sécurisée. Ce type de configuration étend les capacités de collecte et de à des environnements extrêmes. Ainsi, on conserve le contrôle centralisé des politiques de sécurité.

Le Cloud et l' prolifèrent, les charges de travail augmentent, comment moderniser votre réseau de campus ?

À mesure que les entreprises adoptent davantage les technologies numériques et l'IoT, le vieillissement de leurs infrastructures informatiques peut présenter des risques pour leurs activités. Parallèlement, l'adoption croissante des applications cloud, des appareils mobiles et des objets connectés entraîne une augmentation exponentielle des charges de travail informatiques à chaque changement d'infrastructure.

D'un autre côté, les défis de recrutement et les budgets restreints peuvent ralentir les efforts de modernisation des infrastructures réseau de plusieurs mois, voire des années. Surtout quand les ressources humaines disponibles sont limitées.

Alors pour simplifier la gestion de vos infrastructures réseaux, les solutions logicielles cloud permettent désormais d'unifier et d'automatiser la configuration des réseaux filaires, Wi-Fi et SD-WAN. Mais aussi le déploiement des politiques de sécurité sur l'ensemble de votre système d'information, qu'il soit sur site ou dans le cloud.

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