Selon une étude très complète de Vision Mobile, 1,4 million de développeurs d'applications travaillaient pour le secteur de la smart home en 2015.
Les études sur les secteurs de l'IoT les plus importants sont nombreuses. On s'intéresse moins souvent à la répartition des développeurs par branche d'activité. L'étude réalisée par Vision Mobile, un cabinet d'analyse de ce marché florissant, apporte de nombreuses indications sur le sujet.
D'après les informations recueillies, 4,5 millions de développeurs d'applications se répartissaient dans sept branches distinctes en 2015 : la Smart Home, le retail, l'IoT industriel, les Wearables, la santé et la voiture connectée.
Comme le montre ce diagramme, 1,4 million de développeurs s'attellent à faire évoluer la Smart Home. Ensuite vient le retail avec 1,1 million de codeurs, puis viennent ex aequo les secteurs de l'IoT industriel et des Wearables affichant 1 million d'employés chacun.
La Smart City n'attire pas autant : 800 000 personnes travaillent pour faire évoluer la ville intelligente. Les deux derniers secteurs les moins dotés sont la santé et la voiture connectée avec chacun 700 000 développeurs d'applications.
Un gain de maturité évident
Vision Mobile précise dans son étude que la grande majorité des concepteurs pour la Smart Home se considèrent amateur. Dans cette catégorie, 70 % des développeurs d'applications pratiquent cette activité en loisirs. Seulement 5 % d'entre eux sont des professionnels saisonniers.
Le secteur le plus « mature » est bien évidemment l'IoT industriel : les amateurs restent sous la barre des 20 %. Le cabinet note tout de même une professionnalisation accrue.
Cela va de pair avec l'interpénétration des secteurs. Les professionnels travaillent pour la smart home, la voiture connectée ou sur les wearables , suivant les besoins des entreprises.
Logiquement, la course au Hub connecté entre Echos d'Amazon, OnHub de Google et le SmartThings de Samsung jouent un grand rôle dans cette tendance. Pourtant, en Europe la réputation de la maison connectée reste encore à faire selon l'étude réalisée par Context.
- Partager l'article :