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Donald Trump et les géants de la tech, une grande histoire d’amour

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Hier, mercredi 14 décembre, Donald Trump recevait les dirigeants des géants technologiques Américains. En effet, lors de sa campagne, le futur président des États-Unis laissait présager de nombreux changements ayant un impact considérable sur l'écosystème du numérique.

Des annonces laissant présager une discorde

Tout d'abord, le candidat conservateur avait pour projet de modifier l'Affordable Care Act (ACT), l'ensemble des lois passées sous le gouvernement de Obama pour apporter une meilleure couverture sociale aux Américains. Bien que Donald Trump soit revenu sur ses postions, la politique de santé numérique ne devrait plus être la priorité de ce gouvernement.

Nous savons également que le futur président s'est exprimé sur l'innovation et le numérique dans son document « Republican Party Platform ». L'un des objectifs était de réduire les taux d'imposition sur les sociétés et simplifier le code des impôts en incitant les investissements et l'innovation. Les républicains veulent également protéger les données en facilitant le travail des opérateurs de télécommunication en leur donnant accès à davantage de bandes de fréquence. Ces actions ont pour but de palier aux problèmes de sur l'ensemble des États-Unis. Le rapport incitait à établir des partenariats « public-privé » pour établir une « Amérique des startups ». L' a donc besoin d'une libération des fréquences et d'une compétition économique ouverte selon le futur chef d'État. Donald Trump a la volonté de favoriser le développement des startups, mais sa politique migratoire va à l'encontre de l'ouverture du marché américain aux travailleurs du monde entier. 

Maintenant que nous en savons davantage sur les prévisions que le parti républicain avait fait à propos des startups et de l'IoT, il est temps d'étudier l'impact de ce nouveau gouvernement sur les plus grandes entreprises technologiques au monde. Lors de cette réunion, les dirigeants ont eu un aperçu des idées du futur président à propos de leur activité.

Une rencontre plus axée sur la réconciliation que sur les décisions

Autour de la table, on retrouvait donc le DG de Tim Cook, la DG de Microsoft Sataya Nadella, le DG d'alphabet Larry Page, la directrice de Facebook Sheryl Sandberg, le DG d' Ginni Rometty, le DG de Chuck Robbins et la directrice de Oracle Safra Catz. Bien d'autres acteurs étaient présents à cette réunion comme le montre le plan ci-dessous :

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On note que Jeff Bezos, patron d'Amazon et du Washington Post était très opposé au candidat Républicain, car ce dernier l'avait accusé d'avoir acheté le Washington Post pour des raisons fiscales. En général, depuis quelques mois, les relations entre les dirigeants de la Silicon Valley et Donald Trump étaient plus que tendues. D'ailleurs, le PDG de Jack Dorsey n'était pas présent lors de la réunion. Cette absence pourrait se traduire par la contestation d'une proposition de campagne du futur président, qui était la création d'un fichier des musulmans. Donald Trump avait fait de Twitter un outil de communication principal lors de sa campagne. De plus, il aurait refusé de créer une version émoji du hashtag #CrookedHillary, utilisé par Donald Trump pour désigner son ex-adversaire, malgré un gros contrat publicitaire entre le social et l'homme politique.

Avant la réunion, Donald Trump avait annoncé que les patrons de et Uber, et Travis Kalanick, rejoignaient son équipe comme conseillers. D'ailleurs, le co-fondateur de PayPal Peter Thiel était le seul acteur de la tech à avoir soutenu Trump lors des élections. De ce fait, il était assis juste à côté du futur chef d'État lors de la réunion. 

Cette réunion avait pour objectif de mettre fin aux différents conflits. « Dans le monde, il n'y a personne comme les gens se trouvant dans cette salle. Et nous ferons tout ce que nous pouvons pour faire en sorte que ça continue et nous serons vraiment là pour vous. Vous pouvez appeler mes équipes ou m'appeler directement », a déclaré le futur président. 

Quelques sujets fâcheux devaient être abordés lors de cette réunion, mais elle a davantage servi de stratégie de communication pour apaiser les tensions. L'immigration était l'un des principaux sujets de discorde, sachant que la plupart des dirigeants technologiques ont besoin d'accueillir d'avantage de main d'oeuvre étrangère alors que le futur président avait communiqué sur la fermeture potentielle des frontières.

La re-localisation de la production était également l'un des changements évoqués par Trump en voulant notamment forcer Apple à arrêter la production des iPhone en . Cette décision a pour but de rapatrier des milliers d'employés sur le sol américain pour favoriser l'emploi dans le pays. Lors de la réunion, Donald Trump a annoncé qu'il comptait sur Apple pour ouvrir une usine géante aux Etats-Unis, sans en dire plus.

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En somme, cette réunion très axée sur la réconciliation a laissé place à des débats sur l'emploi. Donald Trump a également promis qu'il allait aider les géants de la tech à faire du business au-delà des frontières du pays. On en tire également la volonté de contrôler davantage les activités de ces entreprises. Le futur président avait également évoqué un certain nombre de censures sur le web.

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