L'équipementier suédois Ericsson lance la China Telecom IoT Platform avec l'opérateur éponyme. Une plue value indéniable à l'heure de la croissance de l'industrie 4.0.
La Chine a besoin de l'Internet des Objets pour augmenter sa croissance. Ericsson a besoin de l'IoT pour relever la tête après un bilan financier en berne.
Le partenariat entre l'opérateur China Telecom et l'équipementier suédois repose donc sur le lancement d'une plateforme IoT pour accélérer le déploiement de l'Internet des Objets dans le l'empire du Milieu.
China Telecom peut ainsi proposer à ses clients industriels un ensemble de solutions et une infrastructure robuste pour connecter les usines, transformer les entreprises et se positionner sur la bataille commerciale en cours autour du mantra “Made in China 2025”.
Conquérir des territoires commerciaux
Ce partenariat suit les préceptes de la stratégie mise en place par le président chinois Xi Jingping : l'initiative “One Belt One Road”. L'objectif est d'améliorer les connexions physiques (routes commerciales, transports, etc.) et virtuelles (accès au Cloud, infrastructures IoT) entre la chine et le reste du monde.
Ericsson voit donc dans ce contrat un moyen de conquérir un nouveau marché, mais aussi d'ouvrir de nouvelles possibilités technologiques et commerciales à ses clients présents dans le reste du monde.
Ericsson en pleine transformation économique
Techniquement, la plateforme IoT de China Telecom est propulsée par les infrastructures de l'équipementier suédois qui propose sa plateforme de gestion d'objets connectés depuis 2012. Compatible avec plus de 25 opérateurs de télécommunication, elle ressemble plus de 2000 entreprises – clientes.
Si cette émulsion est techniquement bénéfique, l'équipementier espère pallier sa baisse d'activité dans ses marchés de prédilection. Après une perte estimée à 1,26 milliard d'euros au premier trimestre, la firme se recentre sur ses activités liés aux services, aux infrastructures et à l'Internet des Objets. Cette stratégie poussée par le PDG Börje Ekholm, arrivé en janvier 2017, démontre une transformation de l'entreprise. Le départ du président du conseil d'administration prévu pour 2018 et la rentrée du fonds Cevian Capital à hauteur de 5 % en sont des éléments constitutifs.
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