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ESIM : la solution ultime pour la transformation de l’IoT ?

eSIM : la réponse à la transformation de l'IoT

La publication des spécifications dédié à l' par la GSMA (SGP.31 et SGP.32) marque une avancée décisive, qui va accélérer l'adoption de cette technologie et libérer tout le potentiel transformateur de l' des Objets selon Bertrand Moussel, président de Trusted Connectivity Alliance.

Le déploiement massif des appareils IoT bas coût et basse consommation (compteurs intelligents, capteurs, trackers, étiquettes RFID…) transforme déjà de nombreux secteurs. Ce qui permet d'accroître leur efficacité. Leur potentiel économique est d'ailleurs estimé à plus de 12 000 milliards de dollars à l'échelle mondiale d'après McKinsey. Pour assurer une connectivité mobile solide et sécurisée à ces usages, on migre de plus en plus vers les cellulaires. Leur taux de croissance s'élève désormais à près de 27 % depuis 2022. Cette part est amenée à s'accroître encore sous l'impulsion de la 5G. Face à cet essor, la demande en eSIM explose. D'après GSMA, 83% des entreprises identifient cette technologie comme un atout majeur pour les déploiements à venir. 

ESIM dans l'IoT, oui, mais quels sont les défis à relever ?

Le marché de l'IoT massif présente des défis uniques liés au nombre croissant de dispositifs limités en bande passante, interface utilisateur ou énergie.

Par exemple, la spécification M2M de la GSMA nécessite du SMS ou HTTPS pour le téléchargement des profils eSIM. Impossible pour des appareils très contraints en connectivité ! De même, de nombreux objets n'ont pas d'interface utilisateur pour approuver ces téléchargements, contrairement aux exigences grand public.

Autre écueil : les mécanismes d'intégration laborieux entre opérateurs dans le standard M2M compliquent les changements de fournisseur. Or, c'est inadapté à certains usages IoT nécessitant une flexibilité totale, comme les trackers de containers maritimes.

Les industriels font aussi face à des challenges lors de la production, ne connaissant pas toujours les lieux de déploiement. Ils doivent gérer plusieurs chaînes d'approvisionnement en profils eSIM géolocalisés.

Bref, malgré une approche rationalisée, le standard grand public n'est pas non plus optimal pour les appareils IoT les plus contraints. D'où le besoin de spécifications dédiées.

Solutions : de nouvelles fonctionnalités intégrées aux standards grand public existants

Pour relever ces défis, la GSMA a développé en concertation avec l' les nouvelles spécifications eSIM IoT (SGP.31 et SGP.32). Elles s'appuient sur les standards grand public existants, en y ajoutant des fonctionnalités dédiées. Notamment l'IoT Remote Manager (eIM), l'IoT Profile Assistant (IPA), et le profil IoT minimal « léger ».

Ces améliorations ciblées sur les contraintes IoT vont fluidifier et sécuriser les déploiements massifs à venir. C'est ainsi que l'on pourrait créer les conditions idéales pour une réussie.

https://twitter.com/ST_World/status/1746887494870683959

Bien qu'il faille du temps avant que les premières solutions entièrement conformes voient le jour, cette standardisation est une étape cruciale qui va booster l'adoption de l'eSIM sur le IoT. D'après Kaleido Intelligence, plus de la moitié des eSIM actives en IoT seront compatibles d'ici 2028.

Dans cette optique, Trusted Connectivity Alliance s'engage à fédérer les acteurs majeurs du secteur pour façonner l'évolution continue des technologies et infrastructures eSIM. L'alliance entend notamment être un contributeur incontournable auprès de la GSMA, pilotant le développement futur des spécifications et certifications.

Cette démarche collective est essentielle pour garantir l'interopérabilité. Mais aussi pour répondre aux nouveaux besoins et débloquer tout le potentiel de transformation de l'IoT grâce à la connectivité mobile sécurisée.

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