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Fréquences libres : Selon Kevin Bloch, CTO de Cisco il s’agit probablement de l’avenir de l’IoT

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Les journalistes américains de ZDNET ont pu rencontrer le Chief Technology Officer de pour  l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Kevin Bloch affirme que la première génération des infrastructures n'est pas faite pour l'. Il prône une restructuration du autour des fréquences libres.

Alors que la bataille des opérateurs autour de l'IoT commence tout juste, Kevin Bloch, CTO ANZ chez Cisco met « les pieds dans le plat ». Selon lui les infrastructures réseau actuellement en place ne « conviennent pas à l'Internet des Objets ».

La 4G et même le futur standard de la 5G ne sont pas pensés pour supporter pleinement des selon le CTO. Un de ses arguments phares :

 » Quand vous observez l'IoT vous avez besoin de l'inverse des   mobiles classique : dans de nombreux cas, les objets ne sont pas alimentés, vous ne pouvez pas charger les batteries pendant 10 ans. Dans de nombreux cas les objets sont loin du transmetteur receveur, comme dans une ferme, donc vous devez penser basses fréquences et non pas aux plus hautes.« 

Cette logique est parfaitement comprise par les fournisseurs de réseaux IoT comme Sigfox et (Bouygues) avec qui misent sur les bandes de fréquence libres comme le 868 MHz en Europe et 900 MHz aux États-Unis. Ceux à quoi la plupart des opérateurs mobiles répondent en proposant d'adopter le LTE-M (1,08 MHz) ou le Narrow-Band IoT (180 kHz).

Les fréquences libres bouleversent les modèles économiques des opérateurs

Mais le CTO de Cisco pointe un autre problème : le manque de cohérence des modèles économiques pour l'IoT associés aux réseaux cellulaires. En effet, les opérateurs s'adaptent à la volumétrie des messages envoyés par les objets, mais ne changent pas forcément le modèle qui repose encore sur les données cellulaires consommées et l'itinérance du réseau. Or selon Kevin Bloch, les entreprises cherchent à éviter ces coûts supplémentaires en réduisant au maximum le coût de la connectivité par objet.

Ce sont donc les fréquences libres que les concepteurs et les utilisateurs de l'IoT risque de prendre d'assaut. Même si  comme le rappelle Bloch, Cisco établit des partenariats indifféremment avec des entreprises qui utilisent des fréquences libres et d'autres qui misent sur les fréquences licenciées,  « les opérateurs devront penser à cela, car en fin de compte, la manière monétiser l'Internet des Objets, n'est pas la même que celle l'on a vu par le passé avec la connexion mobile.« 

Cette question des fréquences libres ne taraude pas seulement les opérateurs qui, en apparence, semblent peu inquiets de cette nouvelle donne pour l'IoT. Les équipementiers cherchent eux aussi le meilleur moyen de réussir sur ce , à l'instar de Robert Topol, Directeur Général des technologies 5G pour , qui pose la même question à propos du futur standard. 

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