Philips accuse Garmin et Fitbit d'avoir violé quelques-uns de ses brevets. Si l'enquête en cours le prouve, certains de leurs produits pourraient être retirés de la vente.
Ce n'est sûrement pas la nouvelle qu'ils attendaient. Garmin et Fitbit devraient prochainement recevoir la visite de la commission du commerce international des États-Unis. En effet, cette organisation mène une enquête sur une éventuelle violation de brevet de la part de ces deux compagnies. Elles ne sont pas les seules impliquées puisque sont également concernés l'entreprise de distribution Engram Micro, ainsi qu'Invetec et Maintek, deux fabricants chinois.
La plainte vient de Philips. La société néerlandaise accuse les accessoires de Garmin et Fitbit d'utiliser sans en avoir le droit leurs technologies. Sont concernés le suivi de l'activité et les capteurs de mouvement. Philips assure avoir tenté de négocier un accord avec les différents partis ces trois dernières années. Sans résultat satisfaisant, ils se sont sentis obligés d'en venir à de telles mesures.
Garmin et Fitbit risquent gros
Émise en décembre, cette plainte pourrait amener Fitbit et Garmin à payer de grosses amendes. En outre, certains produits risquent même d'être retirés du marché. Bien évidemment, cette enquête et ses possibles conséquences passent très mal auprès des principaux accusés. En réponse à Reuters, un porte-parole de Fitbit déclare la plainte de Philips non fondée. Cette personne a continué en affirmant que c'est l'échec du néerlandais dans l'univers des accessoires connectés qui en est la cause. Garmin n'a de son côté pas encore commenté.
En effet, Philips n'a pas rencontré de succès avec sa montre connectée lancée en 2016. Cette smartwatch spécialisée pour la santé ne devait toucher qu'un public niche, et par conséquent restreint. Dans les faits, ce produit est rapidement tombé dans l'oubli. Philips n'a alors pas pu profiter de la forte croissance qu'a connue le secteur à cette période. Cette affaire pourrait se transformer en retour sur investissement indirect si l'organisme américain venait à prouver qu'ils ont raison. D'autant plus avec le rachat de Fitbit engagé par Google.
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