OpinionWay a publié dans le cadre du Distree#Connect son deuxième baromètre des objets connectés. Résultat, 52 % des Français interrogés possèdent au moins un objet connecté. la smartwatch reste la chouchoute des Français dans un objectif santé.
Le 24 et 25 avril dernier se tenait au Carrousel du Louvre, Distree#Connect. Ce salon consacré à la distribution des objets connectés et innovants réunissait grandes enseignes et startups.
Dans ce cadre, le salon a fait appel au cabinet de sondage OpinionWay afin d'établir son deuxième baromètre des objets connectés. Début mars, le sondeur a réuni les réponses de 1070 Français représentatifs de la population âgée de 18 ans et plus. Comme l'année dernière, l'objectif est de mesurer l'appétit des consommateurs pour les objets connectés en France.
La démocratisation des objets connectés en bonne marche
Premier résultat probant, l'éducation aux produits connectés a progressé. Début mars, 58 % des sondés ont “une bonne connaissance” des objets connectés contre 44 % en 2016. Seulement 11 % des Français interrogés considèrent l'Internet des Objets comme un effet de mode, tandis que 43 % des personnes voient une progression des objets connectés sans bouleversement en profondeur des ménages.
Quand OpinionWay pour Distree#Connect leur demande de citer les produits connectés qu'ils connaissent le plus, les sondés répondent tout d'abord la montre connectée à 53 % et à 37 % le smartphone. La présence de ce dernier nous chagrine un peu. Bien que ce produit soit connecté, il serait peut-être temps de ne plus le comptabiliser dans ce type d'étude. Pour autant, les Français sont maintenant nombreux à citer les objets de la maison connectée : alarme, télévision, détecteur de fumée, etc.
Il faut dire que le taux de possession de ces produits a significativement augmenté. 52 % des personnes interrogées déclarent posséder au moins un objet connecté contre 35 % en 2016. 29 % d'entre eux ont fait l'achat d'une Smart TV, 11 % d'une montre connectée, 12 % d' un système d'alarme, 10 % d'une voiture connectée ou encore 11 % d'un détecteur de fumée.
Toujours les mêmes obstacles
Les personnes interrogées voient les bénéfices des objets connectés dans la santé. Ils sont 73 % à plébisciter leurs utilités dans ce secteur. Pourtant de manière globale, ils ne sont que 35 % à percevoir l'intérêt de tels produits pour suivre son état de santé. Ici bien-être et santé connectée semblent confondus.
L'énergie intelligente et la maison connectée sont considérées comme utiles par 52 % des sondés et 55 % d'entre eux manifestent leurs intérêts pour les systèmes de surveillance connectée. En effet les Français interrogés veulent pouvoir surveiller leurs foyers à distance, à 41 %, avoir un meilleur contrôle de leur consommation d'énergie (gaz, eau, électricité).
Malgré ces bons résultats, trois obstacles majeurs subsistent pour les personnes interrogées : le prix, la sécurité et étrangement le risque de dépendance.
Pour 46 % des sondés, le prix des produits connectés est trop élevé, 34 % d'entre eux s'inquiètent d'un risque de dépendance, 31 % d'une coupure avec leur proche et 42 % s'interrogent sur la gestion des données collectées. Ce sont à peu de chose près les obstacles relevés l'année dernière.
Pour finir sur une note positive, l'étude Distree#Connect met en avant le résultat de satisfaction des consommateurs. Ils sont 53 % à penser que ces objets connectés répondent à un réel besoin, preuve que le marché de l'IoT grand public ne se trompe pas complètement.
Reste à voir si cet intérêt se retrouve dans les chiffres de vente à la fin de l'année.
- Partager l'article :