Pour qu'un marché puisse voir le jour, il lui faut un public. Et pour ceux qui en doutaient, les objets connectés ont le leur. Selon un sondage Ifop publié il y a quelques jours, 1 français sur 8 posséderait déja des objets de santé connecté.
Santé 2.0
13 % des Français sont en possession d'un objet connecté selon un sondage Ifop/PHR effectué du 8 au 13 janvier 2015 auprès d'un millier de personnes de plus de 18 ans . On va même jusqu'a 27% chez les 18-24 ans, montrant que les objets connectés commencent à faire partie du quotidien de la nouvelle génération.
Les objets de santé connecté les plus utilisés sont ceux qui permettent de vérifier la santé en mesurant ce qu'on appelle des « constantes »: rythme cardiaque, tension, etc. A la question : « quels objets connectés votre pharmacien devrait pouvoir proposer », 58% des Français ont répondus le tensiomètre, et loin derrière, le lecteur de glycémie (35%) et les outils d'analyse du sommeil (30%). Les trackers d'activité, souvent mis en avant, n'arrivent qu'en septième position à 19%. Malgré cet envie d'objets connectés, 90% des sondés ont avoué avoir du mal à comprendre et interpréter les données de ces objets de santé connecté.
Des données privées qui deviennent publiques
L'utilisation des données privées a toujours été un sujet épineux, même si pour la moitié des Français interrogés, ces informations pouvant être sensibles relèvent d'abord du médecin. 37 % préfèrent un partage des données avec le médecin ET le pharmacien, 10% veulent les garder privées et seuls 3% pensent que ces données de santé relèvent d'abord de la responsabilité du pharmacien.
La présence des objets connectés va forcer de nombreux secteurs, de la santé à l'assurance, à se renouveler et s'adapter. Si les bracelets, balances ou patchs connectés n'entrent pas encore dans le périmètre de l'Asurrance maladie, il est possible que cela change sous peu. En 2014, Axa avait testé une formule complémentaire comprenant un traqueur d'activité Withings dans son offre. Parallèlement, l'Ordre des médecins (CNOM) avait recommandé de prendre en charge ces objets de santé connectés par la Sécurité sociale. Une proposition qui fait toujours débat.
Dans la mesure où les Français semblent faire confiance à ces objets de santé connectés, puisque 80% pensent que ces accessoires peuvent optimiser leur suivi de santé et 59% qu'ils peuvent améliorer la prévention, prendre en charge ces objets de santé connectés pourrait être une bonne idée, même si de nombreux éléments sont à prendre en compte.
source: generalisation.fr
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