Trouver une place de parking devient une épreuve. Et si les particuliers louaient leur place ? Problème résolu, pour Parkable.
La startup est toute jeune, les trois fondateurs l'ont lancé en juillet 2015, mais ils avaient commencé à réfléchir au projet en 2014. Et à l'heure où tout se loue, tout s'échange, elle risque de rapidement grossir.
Pour les particuliers et les entreprises
Tout simplement, Parkable s'adresse aux propriétaires qui ont de l'espace libre et aux automobilistes, sur les nerfs à force de chercher une place de parking. Mais comment les trois fondateurs arrivent-ils à faire de l'argent avec une application basée sur un service ?
En prenant une commission, sur les revenus empochés par les propriétaires d'espaces vides. « On commence en prenant 20% puis, au bout d'un moment, certains services seront offerts », précisent-ils.
Mais Parkable ne vise pas que les particuliers, la startup s'adresse aussi aux entreprises (TPE et PME), qui feraient face à ce problème. « Nous avons des plans pour une solution entreprise, qui sera effective à la fin de l'année », dévoilent les trois fondateurs.
Et évidemment, ils puisent leurs idées dans celles des leaders d'opinion de l'économie du partage, comme Salim Ismail (Singularity University) ou Tony Seba (Stanford University).
D'abord acquérir des places de parking
Et leur stratégie marketing se décline en trois parties: acquérir des places de parking, puis des utilisateurs et, enfin, activer les espaces libres sur l'application.
« Notre but, c'est de rendre l'expérience utilisateur particulièrement simple, évidemment efficace et conviviale »
Donc mieux vaut prévenir que guérir et s'assurer de suffisamment d'espaces libres avant de lancer l'application.
Ils ne bénéficient d'aucune aide
Ils se sont d'ailleurs lancés sans aide car la petite équipe n'est ni incubée ni accélérée. Pour l'unique raison que, en Nouvelle-Zélande, les incubateurs prennent une part des intérêts.
D'autant plus que les trois fondateurs de Parkable maîtrisent tout. Toutes les étapes (industrialisation, commercialisation, design) se font en internet, grâce à une petite équipe qu'ils ont recruté.
« Comme tous les membres de l'équipe fondatrice avaient déjà lancé des entreprises et travaillé dans des incubateurs, nous avons pensé qu'il était plus logique, économiquement parlant, de commencer l'aventure sans ce genre d'aide », complètent-ils.
Et surtout, ils restent libres. En effet, Parkable doit se comprendre comme « Able to park » soit, littéralement, capable de se garer. Voire libre de se garer.
« Nous faisons confiance à notre rapidité »
Dans notre société où ce genre d'initiative est très à la mode, il leur faut un petit plus, qui va leur permettre de se distinguer de la concurrence. Ils misent sur une certaine réactivité et une efficacité à toute épreuve. « Nous faisons confiance à notre rapidité pour commercialiser le produit. Se tenir au business plan de départ est la clef qui nous permettra de rester concurrentiels », confient-ils.
« Pour ça, nous misons sur l'avantage de la technologie et de notre réseau », avancent-ils, en parlant de relations internationales.
Une expansion en France et au Royaume-Uni
Et les relations avec des partenaires internationaux sont justement la prochaine étape du développement de Parkable. « Actuellement, l'entreprise est en pleine croissance. On cherche donc des partenaires appropriés pour se lancer dans de nombreux pays, dont la France et les Etats-Unis », déclarent-ils.
Cette croissance rapide est également l'objet de la plus grande satisfaction des trois entrepreneurs. On leur souhaite de continuer sur cette voie.
L'exécution du business plan et s'y tenir. Et, bien sur, la clarté du but. Notre application répond à un réel besoin, c'est très important. Il y a de la demande.
Nous avons surmonté de nombreux obstacles et le premier fut de trouver des propriétaires disposant d'espaces libres. Il fallait qu'ils existent et les amener à nous faire confiance, qu'ils comprennent leur intérêt à adhérer à Parkable. Ensuite, il faut encourager les utilisateurs à utiliser le service et venir se garer dans ces nouvelles places de parking.
Le marché de l'Internet des objets est très jeune, il faut donc aller chercher le client et tout lui expliquer. Accrochez-vous et il n'y a aucune raison pour que votre entreprise ne fonctionne pas.
La validation de marché, avec un produit un minimum viable.
Les trois fondateurs ont financé le lancement sur fonds propres. Devant nos ambitions de croissance et d'expansion à l'international, nous comptons maintenant un certain nombre d'investisseurs à bord.
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Bonjour Alice,
Vous seriez très intéressée par Yespark, une start-up française grâce à laquelle votre smartphone loue une place dans un parking souterrain …