Selon Wirecutter, un média sous l'égide du New York Times, Parrot se retire complètement du marché des mini drones. Les Parrot Mambo et Swing ne seront pas renouvelés.
En 2017, Parrot lancé des mini drones volants, les Swing et Mambo. Après deux ans d'existence et plusieurs variantes, les deux gammes ne seront pas renouvelées. C'est ce que le groupe a confirmé à Wirecutter, un spécialiste américain des comparatifs grands publics.
Plus de mini drones, place à l'Anafi
.@wirecutter got official confirmation today that @Parrot is indeed pulling out of the mini drone market. Websites like Amazon have slowly been running out of stock. We'll be retiring the Mambo and Swing as our top picks and testing new drones soon. https://t.co/WbvyIxs3Fj
— Signe Brewster (@signe) 18 juillet 2019
Selon les rédacteurs affiliés au New York Times, les stocks disponibles sur les plateformes e-commerce comme Amazon, Boulanger ou la Fnac vont fondre petit à petit. Les engins de petite taille sont vendus à moitié prix, 50 euros en moyenne.
Si TechCrunch évoque la mainmise de DJI sur le marché des drones grand public, cette concurrence affecte principalement les UAVs de milieu de gamme comme le Bebop et le Disco. Non, un produit comme le Mambo ressemble davantage à un jouet. Or certains concepteurs chinois proposent des exemplaires plus perfectionnés à un prix équivalent. Pour rappel, les actionnaires n'avaient pas accueilli d'un bon œil les petits engins volants.
Le BtoB, le nouveau cheval de bataille de Parrot
Le fabricant français Parrot ne fait pas de mystère quant à sa volonté de se tourner vers le marché BtoB. En mai dernier, la société dirigée par Henri Seydoux a annoncé une collaboration avec l'armée américaine pour concevoir un drone ultra compact. En avril, le groupe a présenté une alternative professionnelle de l'Anafi dédié à l'imagerie thermique.
Ce segment, moins porteur que le grand public, s'avère un peu moins concurrentiel. Pour autant, Parrot continue à proposer l'Anafi dans sa version « consumer ». Dans le bilan financier du premier trimestre 2019, l'activité de services BtoB génère 11,8 millions d'euros, tandis que la vente d'UAVs et autres rapportent 6,8 millions. Cette balance était inversée à la même période l'année dernière.
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