Des chercheurs du MIT, le célèbre institut de technologie situé près de Boston, ont présenté un des plus petits robots au monde. Ce robot microscopique fait la taille d'une cellule et pourrait être injecté dans le corps humain ou dans des infrastructures pétrolières afin de détecter des problèmes.
Le Massachusetts Institute of Technology évoque généralement un endroit où humains et robots se côtoient régulièrement sur les pelouses du campus. Imaginez maintenant que les robots se trouvent DANS les humains.
Un engin capable de flotter dans l'air et dans un liquide
C'est le projet d'une équipe de chercheurs du MIT qui ont développé un robot microscopique de la taille d'une cellule. Pour ce faire, ils ont réussi à attacher des circuits électroniques soudés sur une surface 2D à des colloïdes. Un colloïde est une suspension composée de nano et microparticules. Ces particules insolubles peuvent ainsi rester en suspension pendant une durée indéterminée dans un liquide ou dans l'air.
Ce robot microscopique est par ailleurs auto alimentée en énergie. L'utilisation de semiconducteurs à photodiode permet de se passer de batterie. Le système convertit la lumière en impulsion électrique afin d'alimenter différents capteurs présents sur cette toute petite machine et d'assurer le stockage des informations. Les chercheurs n'ont pas précisé les types de capteurs intégrés à ce dispositif.
Un robot microscopique pour explorer le corps et les pipelines
Il ne faut pas imaginer ce robot microscopique comme un engin piloté à distance. L'équipe de chercheurs se focalise moins sur la mobilité que sur les fonctionnalités des appareils qu'elle souhaite concevoir. En utilisant des rétros réflecteurs, elle compte faciliter la localisation de ces appareils prévus pour recueillir des données environnementales.
Ainsi, un robot microscopique pourrait être envoyé à travers un liquide dans un corps humain ou dans des pipelines transportant du pétrole ou du gaz. Le dispositif pourrait repérer des fuites dans ces infrastructures ou découvrir un problème intestinal chez un humain.
Il reste à imaginer un système de télécommunication. C'est sur ce point que l'équipe se concentre en ce moment. Pour l'instant, le robot microscopique n'envoie pas ses données à distance. Il faut donc attendre qu'il sorte du système et le récupérer pour télécharger les informations.
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