La robotique est en pleine croissance aux Etats-Unis : 1 opération chirurgicale sur 3 sera réalisé à l'aide d'une machine intelligente d'ici 5 ans de ce pays.
Au royaume du robot, la manutention et l'accueil des voyageurs sont des métiers bien courants. Mais la médecine fait appel également aux capacités d'une précision mécanique de ces machines évoluées.
Si bien que le magazine américain Fortune estime qu'une opération chirurgicale sur trois sera effectuée par un robot d'ici 5 ans aux Etats-Unis.
Cela ne veut pas dire que les chirurgiens perdront leur emploi, au contraire. Ils contrôleront ces engins ou les guideront suivant la situation. Cet apport technique devrait se répandre non seulement au pays de l'oncle Sam, mais également en Chine et en Inde.
Les robots médecins ne sont pas nouveaux. L'entreprise pionnière dans le domaine se nomme Intuitive Surgical. Avec plus de 20 ans d'expérience et 3600 de ses robots vendus à travers le monde, le leader du marché a vu l'utilisation de ses da Vinci bondir de 16 % au second trimestre par rapport à la même période l'année dernière. Selon Reuteurs, en 2015, ces robots ont effectué 670 000 opérations chirurgicales plus précisément pour de la chirurgie bariatrique (poser des anneaux gastrique par exemple), la réparation des hernies, le traitement de la prostate, et les hystérectomies.
Des améliorations nécessaires
Cette expansion touche aussi les concurrents comme Medtronic et Google. Seulement cette croissance du chirurgien robotique se fera à certaines conditions. Ils coûtent très cher, près de 1,5 million de dollars et demande un entretien consciencieux. Les avancées dans la conception de leurs composants ainsi que l'apport de la maintenance prédictive pourraient améliorer leur efficacité et baisser leur prix. Le partenariat entre Johnson Johnson et Alphabet a vu le jour dans ce but. Les deux groupes ont d'ores et déjà investi 250 millions de dollars.
Selon Fortune, les spécialistes ont également besoin d'un gain de rapidité. Le da Vinci d'Intuitive Surgical permet de faire deux opérations par jour contre cinq pour un chirurgien « humain ». Ces robots doivent bénéficier de caméra de plus haute qualité et d'obtenir un moyen de ressentir les tissus via des capteurs haptiques.
Les salles d'opération ne sont pas les seuls espaces où les confrères de Pepper ont le droit d'existence. Les infirmières et les zones d'accueils pourront bénéficier des robots humanoïdes.
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