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Smart City, des milliards d’objets seront connectés d’ici 2016

Smart city de Singapour

Dans un datant du 7 décembre, l' fait état de ses estimations dans le secteur de la Smart City. D'ici 2016, il y aura 1,6 milliard d' utilisés par les smart cities. 

Selon Gartner, il y aura donc une augmentation de 39% par rapport à 2015 ce qui représente 1,6 milliard d'objets connectés dans ce secteur. Et c'est les bâtiments commerciaux intelligents qui devraient le plus profiter de l' jusqu'en 2017. Passé cette date, ce sont les maisons intelligentes qui prendront le dessus avec plus d'1 milliard d'objets connectés en 2018.

Dans le cadre de l'immobilier, l'IoT procure déjà de nombreux avantages grâce à la collecte de data et l'utilisation de capteurs. Pour ce qui est des zones industrielles, des zones commerciales, des ports et aéroports, l' va permettre de réduire les coûts en énergie, en management de l'espace et dans la maintenance des infrastructures d'environ 30%.

Dans ce tableau réalisé par Gartner, on peut clairement voir que le nombre d'objets connectés va se multiplier, quelle que soit la sous-catégorie. Force est de constater que les deux catégories qui vont connaitre un tel changement sont les Smarts Homes et les Smart Commercial Buildings avec pas loin d'un milliard d'objets connectés en 2018.

Tableau Smart city de Gartner

Dans le premier cas, celui des smart homes, les applications IoT qui vont connaitre un accroissement majeur sont les smart TV, les décodeurs intelligents, les ampoules intelligentes et autres outils pour automatiser le domicile comme les thermostats connectés ou encore les systèmes de sécurité.
Dans le second cas, Gartner estime qu'en 2016, les caméras de sécurité dans les commerces, les webcams et les LED à l'intérieur des bâtiments représenteront une croissance de 24% dans le IoT de la smart city.

Dans le contexte actuel de la COP21 à , où il est question de réduire les impacts sur l'environnement et de faire des économies d'énergie, la vice-présidente en recherche de Gartner, Bettina Tratz-Ryan, explique que « grâce aux data collectées par les capteurs, les villes intelligentes vont pouvoir interagir et s'engager auprès des résidents et des entreprises, en créant en environnement collaboratif. »

On apprend alors qu'à Singapour des capteurs situés dans les arrêts de bus sont capables d'identifier les personnes selon leurs besoins. Ainsi les bus sont annoncés en avance pour permettre aux personnes âgées de se préparer à leur arrivée. À Madrid, des capteurs environnementaux situés dans les vélos peuvent enregistrer la pollution de l'air et partager les données sur un portail web accessible au public. Les citoyens sont alors des contributeurs, ils se sentent engagés et utiles et c'est ce qui permet d'apporter une réelle valeur à cet écosystème.

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