Vous êtes des parents geeks ? Entraînez vos enfants dans la matrice avec les jouets connectés de Tiggly.
Tiggly a démarré sur les chapeaux de roue ! C'est en 2012 que les membres de l'équipe remportent le concours Harvard Business School, en présentant son concept de jouets connectés. Fraîchement diplômés de la prestigieuse école l'été suivant, ils ont continué leur projet.
Un public bien particulier
« On s'adresse aux parents d'enfants âgés entre deux et huit ans, qui possèdent une tablette et qui se préoccupent de l'apprentissage ainsi que de l'éducation de leur enfant », précise Michal Eliakim, le manager marketing de Tiggly.
Et pas de discrimination vis-à-vis des détaillants. Tiggly vend aussi bien ses produits à un géant comme Apple mais se tourne également vers les petits magasins spécialisés.
Des collaborateurs extérieurs
Si les jeunes startups françaises essaient de réunir toutes les compétences possibles en interne, le son de cloche est différent Outre-Atlantique. Le siège social de Tiggly a beau être basé à New-York, la startup travaille avec un groupe de designers industriels en Australie.
« Et c'est Phyl, notre PDG, qui dirige tout le processus de développement produit », précise Michal Eliakim. « Nous avons également une équipe de développement d'applications de talent, qui travaille sur la composante numérique de nos systèmes d'apprentissage ».
Eduquer les enfants à l'ère du numérique
Les jouets d'apprentissage de Tiggly utilisent la technologie de point de contact capacitif. Un écran tactile, plus simplement. L'écran de la tablette tactile permet aux jouets d'interagir avec les applications d'apprentissage, développées par la startup.
« Concrètement, l'enfant pose le jouet sur l'écran de la tablette tactile et enclenche ainsi l'application éducative »
Tiggly veut sensibiliser les enfants à l'ère du numérique. Et pour ça, la startup propose trois système d'apprentissage : Tiggly formes, Tiggly maths et Tiggly numérique. « La recherche a montré que la combinaison de jouets et nos applications améliore le jeu et l'expérience d'apprentissage pour les enfants de 2 à 8 ans », se targue Michal Eliakim.
« Une dichotomie inutile et improductive »
« Nous avons lancé Tiggly après avoir identifié une dichotomie inutile et improductive dans le monde de l'éducation des enfants »
Mais avant de démarrer le projet, l'équipe de Tiggly a rencontré deux groupes de chercheurs: ceux qui défendent le jeu physique, condamnent le temps d'écran pour les enfants et ceux qui sont plus portés sur les avantages potentiels d'outils numériques, comme les iPads et les applications.
« Nous étions d'accord avec les deux camps et, avec Tiggly, on a réussit à les réunir », soutient Michal Eliakim.
Réunir le jeu physique et numérique
L'équipe reconnaît donc que le jeu physique est vraiment important pour le développement de la petite enfance. Mais elle soutient aussi que les applications permettent aux enfants d'explorer des mondes magiques, construire et créer ce qui sort de leur imaginaire de leur propre chef, tout en s'exprimant à travers différents médias.
« Nous avons pensé qu'en mettant le meilleur des deux mondes ensemble, nous pourrions créer un nouveau modèle de jeu et d'apprentissage qui irait au-delà des jouets ou des applications autonomes »
Ergonomiquement, pour que le jouet connecté fonctionne avec l'écran, il a fallu imaginer de nouvelles formes et insérer une partie magnétique, pour que le contact avec la tablette soit optimal. Mais surtout, le jouet est autonome: pas de Wi-Fi, Bluetooth ou batterie.
« Tiggly utilise une technologie intuitive que chaque enfant confronté à l'ère numérique devrait connaître et soit capable de jouer et apprendre avec »
Des projets top secrets
La prochaine étape de Tiggly, c'est de travailler sur la sensibilisation de la marque et ses prochains lancements.
« Nous travaillons actuellement sur le développement de nouvelles applications et d'autres produits« , précise Michal Eliakim qui préfère garder le secret.
On est une grande équipe, composée de membres motivés et entièrement investis. Nous vivons tous le projet en étant très proche de notre clientèle (enfants, parents, enseignants). On procède aussi très rapidement à des tests, même si le produit n'est pas totalement développé.
On a du prendre la décision d'embaucher un grand talent pour notre équipe, à un poste important. Il a aussi fallu faire évoluer notre projet pour que la startup accède au niveau supérieur de son développement.
Il faut faire beaucoup de recherche (études de marché, tests utilisateur, etc.) avant de se lancer dans la conception. Il n'est jamais trop tôt pour rencontrer son public et se construire un réseau. Il faut toujours rencontrer les utilisateurs avant de se lancer dans la fabrication du produit. Et il ne faut pas avoir peur de se tourner vers des experts dans différents domaines, car la plupart d'entre eux apportent volontiers leur aide.
Démarrer le projet. Après avoir gagné le concours Harvard Business School, on a pris notre courage à deux mains et on s'est lancés dans l'aventure.
Nous avons lancé notre série A grâce à l'aide d'Haba (Habermaaß), une entreprise allemande qui fabrique des jouets.
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