Le marché des wearables en France est passé au peigne fin par GFK depuis janvier 2014. Résultat, le rythme de croissance est bon, mais les produits manquent de notoriété auprès des consommateurs.
Le marché des wearables en France a représenté 800 000 unités vendues en 2015 pour un chiffre d'affaires de 140 millions d'euros. Une goutte d'eau par rapport aux 27,4 millions de produits écoulés dans le monde. C'est tout de même le double de l'année 2014. A noter que les acteurs du marché souhaitaient dépasser la barre symbolique du million d'unités. GFK note des points d'amélioration en lien avec la notoriété des produits, en distinguant les trackers d'activité et les montres connectées.
Éduquer le public aux bracelets connectés
Les trackers d'activité sont « victimes » d'une forte concentration des ventes, avec 1 tracker sur 2 vendu en Ile-de-France en 2015. Le cabinet d'étude analyse ce contexte après avoir interrogé 2000 personnes.
32 % des Français ne connaissent pas les bracelets connectés et 33 % d'entre eux ne savent pas le définir. Seulement 35 % sont capables de décrire et utiliser ce genre d'objets connectés.
Pourtant, les attentes sont fortes autour des services de santé et d'activité physique. GFK recommande donc de communiquer sur les fonctionnalités, d'éduquer les consommateurs à ces nouveaux produits. Cela passe par la formation des vendeurs, comme le signale les dirigeants de Darty dans le cas de la smart home.
Montres connectées : s'adapter aux demandes des clients
Malgré une meilleure connaissance des montres connectées par le public, 1 personne sur 2 connait parfaitement le produit, le constat est similaire.
Il faut répondre aux demandes des utilisateurs qui réclament majoritairement des smartwatch avec une plus grande autonomie, à 60 %, des fonctionnalités avancées, à 56 %, et un écran de grande taille et de qualité pour 46 % des Français. Ce sont des points à mettre en avant pour faire progresser les chiffres de vente dans l'hexagone.
Une attitude adoptée par des grandes marques comme Huawei, Samsung ou Lenovo, par l'intégration des points forts de l'horlogerie classique dans la conception des produits : design sobre, matériaux de qualité, simplicité d'utilisation, etc.
Ce changement devrait permettre aux acteurs du marché des wearables en France d'atteindre 1,5 million d'unités vendues d'ici la fin de l'année 2016, d'après Michael Mathieu, Directeur des marchés de l'image et téléphonie chez GfK en France.
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